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mardi 6 février 2018

chapelle de Rosquelfen- dais-retable

Le dais-retable de la chapelle de Rosquelfen en Bon Repos sur Blavet (22)

La poursuite de l'ornementation du meuble protecteur de ND de Bon Secours réalisé par les bénévoles des "Amis de la chapelle de Rosquelfen" se poursuit cet hiver comme indiqué dans l'article du 24 janvier 2018 (sculpture de la frise basse).

Sur la photo (cliquer dessus pour agrandir), une vue de Saint Jean l'Apôtre dit aussi "l'évangéliste". Il s'agit de la porte latérale droite du dais, côté intérieur; représentation inspirée du modèle du Pérugin (1502-1512 environ) qui se trouve au musée des Augustins de Toulouse. L'iconographie d'avant le concile de Trente, s'inspire ici comme dans les autres panneaux, de la "Légende Dorée" (1261-1266) de Jacques de Voragine (1228-1298). L'aigle fait référence à l'Apocalypse qui apparente Jean à un aigle, d'où le nom "aigle de Patmos" utilisé pour Jean (Patmos est une île où l'apôtre Jean est exilé par l'Empereur Domicien (1ier siècle de notre ère). La coupe illustre le poison qui lui aurait été donné à Ephèse et qui n'aura aucun effet sur lui. Le dragon bicéphale surplombant la coupe représente le mal, satan...mais aussi le dragon guérisseur. Jean est représenté sous les traits d'un beau jeune homme plutôt androgyne (il est souvent le seul apôtre sans barbe dans la statuaire religieuse et considéré comme le préféré du Christ). Frère de Jacques, dit "Le Majeur", il serait selon la tradition chrétienne, l'auteur de l'Evangile de Jean, un des évangiles synoptiques (avec Marc, Mathieu et Luc),ainsi que de l'Apocalypse rédigé à Patmos, mais ce fait est contesté par la plupart des Historiens.

2 commentaires:

  1. L'auteur écrit : « Jean est représenté sous les traits d'un beau jeune homme plutôt androgyne (il est souvent le seul apôtre sans barbe dans la statuaire religieuse et considéré comme le préféré du Christ).»
    Bonjour,
    Permettez quelques mots au sujet de Jean qui, je l'espère, vous éclaireront sur cette singularité physique que vous rappelez. Merci.
    JOHANA
    C'est au milieu de la préoccupation générale de cette époque qu'une femme s'éleva qui vint prêcher le retour à l'ancienne doctrine israélite et la restitution de la science antique.
    Cette femme s'appelait Johana ; ses disciples s'intitulent eux-mêmes Mandaïe de lohana.
    Les Mandaïtes sont ceux qui croient au Manda de hayyé (esprit de vie), littéralement connaissance de la vie.
    On dit aussi « Chrétiens de saint Jean », depuis qu'on a masculinisé le nom de cette femme.
    Mais, nous l'avons déjà dit, ils ne s'intitulaient pas Chrétiens, mais Christiens.
    La doctrine de Johana a pris le nom de Sabéisme, comme celle des anciens Iraniens et comme celle des Ethiopiens dont cette secte va restaurer la morale.
    Donc les premiers Christiens sont des Sabéens (mot dérivé de sabba, baptistes).
    Le nom de baptiste vient de ce que les hommes avaient l'habitude de se purifier tous les huit jours pour se présenter purs à la Déesse.
    Dans la confusion des explications modernes, on nous dira que Johana représente le Feu sacré.
    Sa fête, célébrée le 24 juin, le jour le plus long de l'année, est destinée à perpétuer la gloire de sa lumière spirituelle. C'est pour cela que, depuis deux mille ans, on allume les feux de la Saint-Jean.
    C'est la grande fête du peuple, le grand jour, ou jour du Soleil (1).
    Johana, comme une multitude de noms de femmes, vient de la racine Ana ou Hana.
    Précédé de la lettre idéographique Iod, il devient lo-hana. Ana est un nom kaldéen qui signifie Ciel ou lumière astrale : on disait Anima mundi, d'où vint Anaïtia.
    Ana-Kanya est un nom ésotérique qui signifie « Vierge de lumière » (Cailleux, La Judée en Europe).
    En roumain, Jeanne est encore Iana. Nous trouvons aussi Juana et Ivana, d'où Ivan.
    C'est le nom symbolique de la Femme.
    La colombe qui représente le Saint-Esprit est appelée Iona en hébreu.
    Et, parmi les surnoms donnés à Johana, nous en trouvons un qui rappelle ce principe de lumière spirituelle : c'est Saint-Jean-de-Luz.
    Le mot Yoni en sanscrit, d'où Yonijas, qui a la même racine, est porté par les partisans du Principe féminin.
    (1) Le Solstice d'été (Saint-Jean) a dû servir de fête, célébrant la Divinité, longtemps avant saint Jean. ; On a dû substituer son nom à d'autres noms plus anciens
    Burnouf fait remonter les deux fêtes du Solstice, Noël et Saint-Jean, à 7.000 ans. Pour lui, saint Hélie a succédé à Hélios, le Soleil, saint Démétrius à Déméter ou Cérès, la sainte Vierge à la Vierge Minerve, qui fut l’aurore, etc.
    Je me permets, en toute humilité, de vous transmettre l'adresse de l'article de mon blog consacré au monde chrétien, au cas où vous souhaiteriez, en prenant un peu de votre précieux temps, y consacrer quelques secondes.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/origines-et-histoire-du-christianisme.html
    Cordialement.

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  2. Bonjour et merci de lire ce blog en donnant votre avis. Je suis allé voir le site indiqué et parcouru le texte en ignorant de la chose, car ce sujet relève bien d'une expertise historique qui n'est pas dans mes compétences ni dans ma formation.Tout visiteur du site peut donc aller voir et se faire sa propre opinion en toute liberté.

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