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vendredi 27 mars 2020

Peinture et confinement

Fresque peinte COVID19, confinement mars 2020

Recyclage de fonds de pots de peinture sur ciment (agglos): fresque grand format: 10m x 1,6m : mur mitoyen. PJ 2020

Détails côté Sud en cours...
PS: clin d'oeil à d'autres confinés hors la ville...(le haïku du jour)
Par un ciel voilé
Le souffle du vent de mer
Au temps solitude
(ou encore):
Etoile de mer
Tombée du silence la muse
Flux de vague à l'âme

mardi 24 mars 2020

covid19 et confinement

COVID19 et confinement

Nous voilà tous en introspection forcée à domicile, un moment unique dans l'Histoire contemporaine qui peut sans aucune hésitation être considéré comme la période de gestation d'un autre monde dont il faut espérer qu'il sera meilleur mais ce n'est pas certain tant l'intelligence paraît comme de plus en plus rare aujourd'hui, il suffit de survoler les textes polémiques de toute nature qui foisonnent sur la toile.Le temps viendra du bilan et il sera sans aucun doute lourd de conséquences mais en attendant gardons la tête froide. Je préfère donc pour ma part écouter des gens comme Boris Cyrulnik et lire Spinoza.
En attendant des jours meilleurs, j'utilise les vieux fonds de peinture stockés dans la cave pour "habiller" un mur mitoyen en agglos en "trompe l'oeil", une activité qui accélère le temps! Pour les habitués du blog, je vous parlerai bientôt d'internet à partir d'un domaine que je connais un peu: la minéralogie. En attendant, prenez soin de vous et protégez vous bien!

jeudi 19 mars 2020

poème

L'attente


Je regarde dans le jardin
Fleurir un beau mirabellier.
Le silence inhabituel de ce temps suspendu
Révèle d'anciens sons perdus,
L'étrange rumeur des insectes et des oiseaux
Dopés par le retrait des hommes...
L'invisible vivant impose sa présence
Et contre toute attente
Nous oblige à apprendre très vite,
 mieux entendre et à mieux voir
La vie qui nous entoure dans sa fragilité.
Comme dans un rêve alors je pense,
Dans la lumière déclinante du jour,
 Gaïa, notre mère  malmenée
Qui frappe à la porte de nos consciences...

jeudi 5 mars 2020

Poème

Les quatre saisons 2020

En la saison d'hiver, oh, virale inquiétude!
Les passants se souviennent de temps bien plus sereins
Où le manteau neigeux blanchissait les jardins
En la saison d'hiver.

Mars est bien revenu où les fleurs s'épanouissent
La nature se colore en effaçant l'austère
Et le vivant renaît sous le cycle solaire
Mars est bien revenu

Le printemps passera sous d'étranges auspices
Le monde est un malade et souvent sans mémoire
Les hommes n'écoutent pas les leçons de l'Histoire
Le printemps passera

 l'été revenu, sur mon beau coin de terre
Dans la bruyère fleurie et les collines bleues
J'irai aux sources vives sous les bois silencieux
 l'été revenu

 l'automne enchanté des pastels flamboyants
J'aimerais m'enfoncer sous la voùte des hêtres
Voir le feu des feuillages sous le vent, disparaître
 l'automne enchanté

C'est à nouveau l'hiver, chaque année vents et pluie!
Le présent m'interroge, parfois me désespère
Quand la folie triomphe, Thanatos prospère
En éternel hiver...

Le Liscuis,vallée du Blavet depuis Toul Goanv, Lande de Gouarec
PS:
"Nous vivons sur cette terre par courtoisie des germes et des virus"
"Les émotions de la terre": Glenn Albercht, éditions :Les Liens qui libèrent.

lundi 2 mars 2020

Patrimoine bâti des Cotes d'Armor

Sur la commune de Pommerit-Le-Vicomte, Itron Varia ar Baradoz, la chapelle de N.D. du Paradis et son calvaire original: un lieu remarquable en venant à Pommerit par le Sud.

Ensemble chapelle et calvaire N.D. du Paradis
La chapelle classée MH en 1912 est commencée en 1398 et achevée en 1405. Elle est édifiée par les seigneurs de Pommerit, les vicomtes du Chastelier. Elle est réalisée en grand appareillage de granite et présente sur son entrée Sud comme sur son pignon Ouest, les armes des fondateurs qui, chose suffisamment rare pour être notée, n'ont pas été martelées à la Révolution.Ruinée en 1720, elle est restaurée en 1741 (infobretagne).
Blason écartelé des du Chastel et du Chastellier




Ainsi, au dessus de la porte sous clocher, on peut voir les armes en alliance (écartelé) de François du Chastel et de Françoise du Chastelier, mariés en 1522. Si ce blason avait ses couleurs d'origine, il se présenterait comme ceci:
en 1 et 4, fascé d'or et de gueules de six pièces qui est du Chastel, en 2 et 3 d'or à neuf quintefeuilles de gueules qui sont du Chastelier.

Sur le placître, au Sud immédiat de l'édifice se dresse un calvaire original, tout en granite également.

Sur un socle formé par deux cubes superposés, on peut admirer une représentation des douze apôtres répartis trois par trois sur chaque face du socle. Cette présentation prend ici la forme d'un "Haut relief" car les personnages sont représentés en épaisseur (contrairement au bas relief), comme adossés au bloc de granite dans lequel ils sont sculptés. C'est sans doute la raison pour laquelle ils sont encore visibles aujourd'hui dans leur intégralité! Cette particularité en fait un monument exceptionnel du patrimoine de la commune de Pommerit. Il a été classé aux Monuments Historiques en 1913.


La dernière photo montre les détails de la corniche sculptée et du "Haut relief" représentant les apôtres qui semblent sortir de la roche. Ce travail de sculpture tout-à-fait remarquable dans un granite clair est encore aujourd'hui dans un bon état de conservation.

NB: cliquer sur l'image pour l'agrandir. Sources: DRAC de Bretagne, Rennes, Patrimoine des Côtes du Nord (Ed Le Flohic).