Les loups sont entrés dans Caurel!
Un titre en page 5 de l'Ouest France du 24 septembre: "Le loup de retour dans le Centre-Bretagne" a subitement réveillé la mémoire des anciens du pays et fait l'objet des conversations jusque dans les bars encore ouverts! Depuis cet été, la rumeur couvait, mais il ne s'agissait que d'une rumeur. On avait vu un massacre de cerf en bordure du bois de Gouarec, sans les restes de la carcasse... Des hurlements avaient été entendus près du lac et dans Quénécan... Certains n'hésitaient pas à suggérer une fuite accidentelle d'animaux de la réserve de Coat Fur en Lescoët-Gouarec, une réserve de loups bien connue des gens du pays... Mais aujourd'hui, Olivier Cléro, auteur de l'article du Ouest-France est bien plus explicite: "Un photographe animalier a surpris un loup le 8 septembre dernier au nord du lac, des chasseurs costarmoricains ont retrouvé des carcasses et des hurlements ont été entendus en juillet" et encore, des analyses fécales réalisées confirment cette présence du loup (voir observatoireduloup@hotmail.fr)
Des loups seraient donc venus d'après le même article, du Limousin en traversant la Loire et retrouvant les territoires que leur espèce occupait un bon siècle avant (le dernier loup aurait été tué en 1914 dans la forêt de Lanvaux (Morbihan). Mais ce retour aussi brutal qu'inattendu du passé dans l'actualité du Kreiz Breizh réactive une mémoire ancienne exhumant de ce passé, des peurs ancestrales irrationnelles qui dépassent le seul sujet du loup. Ce retour étonnant du passé récent dans un présent à l'avenir plus que jamais "inconnu qui inquiète" sert de révélateur sur l'état réel de notre société qui ne sait plus très bien où elle va... Pour le moment, des loups seraient donc présents dans le bois de Caurel et donc dans Quénécan. Dans le pays Koste 'r c'hoed, où l'on raconte depuis longtemps des histoires de loups, ces derniers refont curieusement leur retour de façon pratiquement synchrone avec la redécouverte de la gavotte du même nom,dans son style propre, un patrimoine vivant que les gens du pays avaient créé dans leur monde de landes, forêts et loups et qui a bien failli rester une ancienne pratique oubliée. Il se trouve qu'il n'en est rien! (voir article de septembre 2018 sur kosterc'hoat-pj).Alors le retour du loup, un bon présage??
NB: illustrations en noir et blanc à partir d'une expo photo à La Gacilly en 2011.
Libellés
- Dessins (70)
- Géo-archéologie (145)
- histoire (132)
- légendes (17)
- minéralogie (48)
- Patrimoine (345)
- Poèmes (262)
- sculptures (101)
mardi 25 septembre 2018
jeudi 20 septembre 2018
Frelon asiatique en centre Bretagne
Menace sur les abeilles à prendre au sérieux: le frelon asiatique en plein développement...
En août, une ruche implantée dans le secteur de Gouarec va subir une attaque de frelons (prélèvement d'abeilles à l'entrée de la ruche) toutes les deux à trois minutes, en provoquant un tress intense des abeilles qui se mesure à la baisse d'activité, au renforcement du nombre de gardiennes à l'entrée, accroissant encore les difficultés de sortie et d'entrée des ouvrières. Le stress peut aller jusqu'à affecter la reine qui arrête sa ponte, condamnant du même coup la colonie. Comment lutter efficacement contre ce fléau?
muselière d'entrée à maille carrée 6mm |
Une "muselière" de ruche est proposée par certains apiculteurs, comme celle présentée ici, qui interdit l'accès à la ruche mais complique sérieusement le travail des ouvrières. Ce dispositif n'est pas adapté à la période estivale d'activité intense pour les abeilles qui seront gènées par le grillage et capturées à la sortie ou à l'entrée par le frelon.Par contre, en période hivernale, elle interdit l'accès de la ruche à bon nombre de prédateurs, y compris souris, mulots...
Grillage à poule devant la ruche |
Une solution qui semble obtenir quelques résultats est la mise en place d'un grillage à poule (maille de 50mm sur 30mm) à une distance de 35cm de l'entrée de la ruche. Ce dispositif fait d'abord réagir les abeilles qui finissent par s'adapter au bout de deux jours. Elles passent le grillage sans difficultés alors que le frelon reste à l'extérieur. Ce dernier continue ses prélèvements d'abeilles mais son éloignement forcé de la planche d'envol fait baisser nettement le tress de la colonie. Les pertes d'ouvrières continuent malgré l'obstacle.
Piège à frelons à grille de 6mm |
Un autre dispositif est tenté et qui semble porter ses fruits, mais il n'est pas simple à réaliser. Il s'agit d'un piège en bois (cube de 30x30x30cm) avec un cône d'accès grillagé et une face également grillagée. Les frelons accèdent par le cône grillagé et sont attirés par de la viande faisandée disposée dans le piège (poisson, viande blanche faisandée...). Ce piège semble efficace lorsque le frelon recherche des protéines pour son couvain; il ne s'intéresse plus à ce moment là aux pièges sucrés (bouteilles). Lorsque le piège contient 4 ou 5 frelons, il est placé à proximité de la ruche mais hors du champ d'activité des abeilles. La taille du piège permet au frelon de voler et d'émettre un son particulier qui semble jouer sur ses congénères. Ces derniers en présence du piège ne s'attardent pas près de la ruche et le nombre de passages semble régresser (et les prélèvements d'abeille avec). Pour accélérer le remplissage du piège, une raquette électrique (2 piles LR6) électrocute quelques secondes le frelon qui persiste, ce qui laisse le temps de l'introduire de force dans le piège, mais ce genre d'exercice nécessite un parfait sang froid et n'est pas du tout à conseiller!
NB: cliquer sur les images pour les agrandir.
mardi 18 septembre 2018
Bilan journées du patrimoine à Rosquelfen
Bilan des journées du 15 et 16 septembre à Rosquelfen, Bon Repos sur Blavet (22)
Entre le 15 et le 16 septembre, la chapelle de Rosquelfen a reçu entre 60 et 80 visiteurs. L'origine de ces visiteurs est essentiellement de l'Ouest, en particulier du Nord du département (Pléneuf, Quintin, Lamballe, Dinan...)mais aussi du Morbihan, de Loire-Atlantique et même de Vendée. Quelques visiteurs parisiens ont également fait le déplacement, souvent parce que la famille est originaire de Rosquelfen, de Laniscat (comme la famille Lucas) ou qu'eux-mêmes sont nés au pays. Souvent, ces personnes ont encore des proches qui reposent dans le cimetière de la chapelle. Il faut noter à ce sujet que l'enclos de de Rosquelfen abrite toujours son cimetière, ce qui de nos jours, commence à être rare, la plupart des cimetières étant déplacés en limite des bourgs comme c'est le cas à Laniscat.
Dans le mobilier présent dans la chapelle ces deux journées, le nouveau dais dont il reste à faire la couleur externe, positionné dans la nef à proximité de l'ancien dais du XVIe siècle qui a servi de modèle aux bénévoles de l'association des "Amis de la chapelle de Rosquelfen".
Les sablières restaurées dans la chapelle de Rosquelfen |
Le nouveau dais quadriptyque près de l'ancien du début XVIe |
Dans le mobilier présent dans la chapelle ces deux journées, le nouveau dais dont il reste à faire la couleur externe, positionné dans la nef à proximité de l'ancien dais du XVIe siècle qui a servi de modèle aux bénévoles de l'association des "Amis de la chapelle de Rosquelfen".
mercredi 12 septembre 2018
Poème
Conscience automnale
Au cours de longues nuits et bien souvent le jour,
La conscience en silence façonne
La mémoire des espoirs, des plaisirs, des amours
Au présent vivant de l'automne.
La saison des couleurs, comme la printanière
Illumine les jours éternels
Et les rêves et passions subliment la lumière
Sur la terre encore maternelle.
Parfois je me souviens d'un étrange continent
Nimbé d'un mystérieux silence
En saison des couleurs mais dans un autre temps,
Douces saveurs de mon enfance!
Parcourant les chemins des chagrins, des bonheurs,
Au temps de l'ultime inventaire,
Sans devoir regretter de riches et brêves heures,
Il est temps d'écouter la terre...
chemin de randonnée au Liscuis |
Au cours de longues nuits et bien souvent le jour,
La conscience en silence façonne
La mémoire des espoirs, des plaisirs, des amours
Au présent vivant de l'automne.
La saison des couleurs, comme la printanière
Illumine les jours éternels
Et les rêves et passions subliment la lumière
Sur la terre encore maternelle.
Lande boisée du Liscuis en août 2018 |
Parfois je me souviens d'un étrange continent
Nimbé d'un mystérieux silence
En saison des couleurs mais dans un autre temps,
Douces saveurs de mon enfance!
Parcourant les chemins des chagrins, des bonheurs,
Au temps de l'ultime inventaire,
Sans devoir regretter de riches et brêves heures,
Il est temps d'écouter la terre...
jeudi 6 septembre 2018
Journées du Patrimoine à Rosquelfen: Bon Repos sur Blavet (22)
Ouverture de la chapelle de Rosquelfen les 15 et 16 septembre 2018 pour les "Journées du Patrimoine".
La chapelle de Rosquelfen (XV,XVIe) ancienne église tréviale, est toujours en cours de restauration. Il reste la voûte de la nef à mettre en place (berceau de voûte) ainsi que le porche d'entrée Sud à terminer. Sur la photo, on voit très bien la limite d'arrêt des ardoises rustiques du Liscuis qui couvrent désormais la nef, le clocher et la sacristie, mais qui devront aussi couvrir le porche (dernière tranche de travaux). Venez donc le 15 ou le 16 septembre prochain vous rendre compte de l'état d'avancement de cette restauration débutée en 2011.
Un mobilier original à voir dans la chapelle: le dais-retable destiné à abriter la statue de ND de Bon Secours, une statue de facture locale du XVIIe siècle. Voir les articles précédents à ce sujet sur le blog. Il reste les finitions de polychromie externe à réaliser. La photo donne un aperçu de l'avancement actuel de ce chantier des bénévoles. Les travaux tiennent compte de la date de fabrication du dais d'origine (début XVIe) et très altéré mais qui sert néanmoins de modèle pour réaliser ce nouveau dais ouvrant en retable polyptyque, en chêne du pays et châtaignier pour les portes.
NB: cliquer sur les photos pour les agrandir.
La chapelle de Rosquelfen (XV,XVIe) ancienne église tréviale, est toujours en cours de restauration. Il reste la voûte de la nef à mettre en place (berceau de voûte) ainsi que le porche d'entrée Sud à terminer. Sur la photo, on voit très bien la limite d'arrêt des ardoises rustiques du Liscuis qui couvrent désormais la nef, le clocher et la sacristie, mais qui devront aussi couvrir le porche (dernière tranche de travaux). Venez donc le 15 ou le 16 septembre prochain vous rendre compte de l'état d'avancement de cette restauration débutée en 2011.
Un mobilier original à voir dans la chapelle: le dais-retable destiné à abriter la statue de ND de Bon Secours, une statue de facture locale du XVIIe siècle. Voir les articles précédents à ce sujet sur le blog. Il reste les finitions de polychromie externe à réaliser. La photo donne un aperçu de l'avancement actuel de ce chantier des bénévoles. Les travaux tiennent compte de la date de fabrication du dais d'origine (début XVIe) et très altéré mais qui sert néanmoins de modèle pour réaliser ce nouveau dais ouvrant en retable polyptyque, en chêne du pays et châtaignier pour les portes.
NB: cliquer sur les photos pour les agrandir.
Inscription à :
Articles (Atom)