Un menhir à Trémargat (Côtes d'Armor)
Près de la route qui va de Trémargat à Kergrist-Moëlou et juste à la sortie du bourg de Trémargat, on peut voir derrière un talus, ce menhir qui ressemble à une dalle de granite plantée dans le sol. Cet endroit est nommé "parc-ar-menhir" ou "parc-minhir" et le menhir est inscrit MH depuis 1967 (janvier 1968 selon "T4T35: Mégalithes du monde").Ce menhir est assez original par sa forme en "lame de poignard" que le visiteur de passage ne peut apprécier qu'en faisant le tour complet du monument; forme bien visible sur les deux clichés ci-dessous.
Trémargat est situé sur le massif granitique de Quintin dont on aperçoit les témoins arrondis dans les champs et de part et d'autre du bourg.Il est donc extrait de ce granite avec un façonnage probable de la face la plus plate visible sur ce premier cliché.
Sur ce second cliché, la forme en "lame de poignard" est bien visible. L'épaisseur de la pierre au sommet n'est que de quelques centimètres et la largeur de la base au niveau du sol est d'environ 70cm. Le menhir est implanté sur le bord d'un talus, ce qui ne correspond pas à la configuration du terrain au moment où il a été dressé (Néolithique).
Cette derniere vue est réalisée sur la partie Sud du menhir, à l'opposé du cliché précédent. La base du monument est proche d'un rectangle de 1m90 par 70cm dans sa grande largeur; sa hauteur est indiquée par la plupart des sites qui traitent ce sujet comme de 3m40.
(cliquer sur les clichés pour les agrandir)
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mercredi 27 septembre 2017
jeudi 21 septembre 2017
Pont de granite sur le Blavet en Plounevez-Quintin
Le pont dit "romain" au Nord de Saint Roch en Plounevez-Quintin, Côtes d'Armor
Dans ce secteur particulièrement accidenté, nous sommes sur la bordure Sud du massif granitique de Quintin. Si une voie romaine reliant Carhaix (Vorgium) à Quintin est bien attestée sur Plounevez-Quintin, elle passe au Sud, dans un tracé Est-Ouest qui longe la bordure du granite mais en évitant le relief que celui-ci constitue. Son passage proche de la chapelle de Kerhir est marqué par la présence d'une borne milliaire trouvée à cet endroit. Le tracé reprend ensuite celui de la D790 vers Saint Nicolas du Pelem. Aucun tracé n'est donc signalé dans la direction Nord-Sud à cet endroit. Et pourtant, un tracé (ancien?) existe bien, repérable dans le village de Quellec vers Kerbrezaux, puis Saint Roch.
Le chemin traverse le Blavet sur un pont-passerelle à deux énormes dalles de granite (plus d'un mètre de largeur et plusieurs mètres de longueur). Ce pont est donc plus large et plus important que celui de Pont Douar, situé en amont et proche de la route Plounevez-Lanrivain (voir l'article du 24 octobre 2013 sur ce blog). Ce tracé sans doute ancien, semble aller vers Lanrivain et Guingamp. Mais peut-on parler de voie romaine? Nous savons que le site de Saint Roch est habité à l'âge du fer, époque celtique (camp retranché antique signalé sur kreizy archeo), que la paroisse primitive de Plounevez démontre la présence d'une population importante dès le haut Moyen-âge. Mais nous savons aussi que l'usage des orthostates de granite s'est développé au XVIe et XVIIe siècle (voir le village de Saint Antoine sur Lanrivain) et que ce procédé de taille du granite permettait de construire des ponts avant la période des ingénieurs du génie civil qui vont multiplier les ouvrages beaucoup plus importants au XIXe.
Alors Pont gaulois? Pont romain? Pont du haut Moyen-âge?
Pont du XVIe-XVIIe, contemporain de la chapelle? La question n'est toujours pas tranchée dans l'état actuel des connaissances sur ce type d'ouvrage assez fréquent dans le pays (sur le Blavet, le Doré).
NB: autres sites à consulter: voies-romaines-bretagne.com ou voiesromaines-22.e-monsite.com
Dans ce secteur particulièrement accidenté, nous sommes sur la bordure Sud du massif granitique de Quintin. Si une voie romaine reliant Carhaix (Vorgium) à Quintin est bien attestée sur Plounevez-Quintin, elle passe au Sud, dans un tracé Est-Ouest qui longe la bordure du granite mais en évitant le relief que celui-ci constitue. Son passage proche de la chapelle de Kerhir est marqué par la présence d'une borne milliaire trouvée à cet endroit. Le tracé reprend ensuite celui de la D790 vers Saint Nicolas du Pelem. Aucun tracé n'est donc signalé dans la direction Nord-Sud à cet endroit. Et pourtant, un tracé (ancien?) existe bien, repérable dans le village de Quellec vers Kerbrezaux, puis Saint Roch.
Le chemin traverse le Blavet sur un pont-passerelle à deux énormes dalles de granite (plus d'un mètre de largeur et plusieurs mètres de longueur). Ce pont est donc plus large et plus important que celui de Pont Douar, situé en amont et proche de la route Plounevez-Lanrivain (voir l'article du 24 octobre 2013 sur ce blog). Ce tracé sans doute ancien, semble aller vers Lanrivain et Guingamp. Mais peut-on parler de voie romaine? Nous savons que le site de Saint Roch est habité à l'âge du fer, époque celtique (camp retranché antique signalé sur kreizy archeo), que la paroisse primitive de Plounevez démontre la présence d'une population importante dès le haut Moyen-âge. Mais nous savons aussi que l'usage des orthostates de granite s'est développé au XVIe et XVIIe siècle (voir le village de Saint Antoine sur Lanrivain) et que ce procédé de taille du granite permettait de construire des ponts avant la période des ingénieurs du génie civil qui vont multiplier les ouvrages beaucoup plus importants au XIXe.
Alors Pont gaulois? Pont romain? Pont du haut Moyen-âge?
Pont du XVIe-XVIIe, contemporain de la chapelle? La question n'est toujours pas tranchée dans l'état actuel des connaissances sur ce type d'ouvrage assez fréquent dans le pays (sur le Blavet, le Doré).
NB: autres sites à consulter: voies-romaines-bretagne.com ou voiesromaines-22.e-monsite.com
samedi 16 septembre 2017
Patrimoine du Kreiz Breizh en Plounevez-Quintin
La chapelle Saint Roch sur Plounevez-Quintin, Côtes d'Armor
Dans un endroit très boisé, à relief très marqué et pas très loin du Blavet,dans la campagne de Plounevez-Quintin en allant vers Lanrivain, existe encore ce petit monument ruiné situé sur un sommet topographique riche en vestiges historiques de diverses époques. Le site infobretagne nous indique que cette chapelle du XVIIe siècle a été fondée par Claude de Lannion, seigneur du Vieux-Chastel. Elle est construite en grand appareil de granite avec un chevet polygonal. Une association locale semble décidée depuis quelques temps à tirer ce monument de l'oubli. Un arrêté municipal en interdit l'accès.
Sur le chevet situé vers l'Est, face au chemin qui mène à une fontaine et vers le Blavet en contrebas, on peut voir une pierre sculptée en partie cachée sous le lierre et qui porte un blason. Il s'agit des armes de Nicole de Cosnoal, veuve de Louis de Perrien qui en rendait aveu en 1682 (infobretagne,patrimoine de Plounevez-Quintin).
Cet endroit n'a pas été choisi par hasard pour y implanter une chapelle car l'endroit est chargé d'Histoire. Un tumulus dit "de la chapelle Saint Roch" est situé à cet endroit et daté de l'âge du fer, c'est-à-dire de l'époque celtique et il n'est pas seul! A proximité se trouve une enceinte circulaire datée du haut Moyen-âge selon certains auteurs, anté-romaine selon le site "kreizy archeo". La fontaine située un peu plus bas vers le Blavet se trouve dans un chaos granitique (exhaure naturel du massif)et sur le Blavet, dans le fond de la vallée se trouve un magnifique pont qualifié de "romain" dont on reparlera sur ce blog. L'endroit est magnifique et mérite le détour.
Dans un endroit très boisé, à relief très marqué et pas très loin du Blavet,dans la campagne de Plounevez-Quintin en allant vers Lanrivain, existe encore ce petit monument ruiné situé sur un sommet topographique riche en vestiges historiques de diverses époques. Le site infobretagne nous indique que cette chapelle du XVIIe siècle a été fondée par Claude de Lannion, seigneur du Vieux-Chastel. Elle est construite en grand appareil de granite avec un chevet polygonal. Une association locale semble décidée depuis quelques temps à tirer ce monument de l'oubli. Un arrêté municipal en interdit l'accès.
Sur le chevet situé vers l'Est, face au chemin qui mène à une fontaine et vers le Blavet en contrebas, on peut voir une pierre sculptée en partie cachée sous le lierre et qui porte un blason. Il s'agit des armes de Nicole de Cosnoal, veuve de Louis de Perrien qui en rendait aveu en 1682 (infobretagne,patrimoine de Plounevez-Quintin).
Cet endroit n'a pas été choisi par hasard pour y implanter une chapelle car l'endroit est chargé d'Histoire. Un tumulus dit "de la chapelle Saint Roch" est situé à cet endroit et daté de l'âge du fer, c'est-à-dire de l'époque celtique et il n'est pas seul! A proximité se trouve une enceinte circulaire datée du haut Moyen-âge selon certains auteurs, anté-romaine selon le site "kreizy archeo". La fontaine située un peu plus bas vers le Blavet se trouve dans un chaos granitique (exhaure naturel du massif)et sur le Blavet, dans le fond de la vallée se trouve un magnifique pont qualifié de "romain" dont on reparlera sur ce blog. L'endroit est magnifique et mérite le détour.
mardi 12 septembre 2017
Poème
Korrigans des temps à rebours
Vertes collines enrochées
Pierres des vieux murs patinés
Décor toujours fascinant
Des korrigans
Une fontaine coule encore
Approchez vous de son bord
Devinez en son miroir
L'étrange histoire
De cette elfe passagère
Une bien belle étrangère
Attirée dans cet endroit
Au fond des bois
Elle écoute la chevauchée
Le murmure d'un vent léger
Qu'accompagnent les sanglots
D'un filet d'eau
Elle redit Musset, Vigny
Aime Ronsard, de Vinci
Et regardant les étoiles
Hisse les voiles
Mais elle a abandonné
Les vieux chemins ombragés
Les korrigans rêvent encore
De cheveux d'or
Où est la voix cristalline
Les intonations divines
Mélodie des sentiments
D'un autre temps
En planant vers le passé
La mélodie oubliée
M'apporte au déclin du jour
Des mots d'amour.
NB: illustration:huile sur toile de Réon: La légende d'Argondia, autrefois au Moulin du Corbeau près de l'étang des Salles en forêt de Quénécan, aujourd'hui à Prague, Rép Tchèque.
Une exposition de tableaux de Reon sera visible à la salle des fêtes de Sainte Brigitte le 24 septembre 2017 entre 10h et 18h: voir le blog "kosterc'hoat-pj" ou site internet de Ste Brigitte.
Vertes collines enrochées
Pierres des vieux murs patinés
Décor toujours fascinant
Des korrigans
Une fontaine coule encore
Approchez vous de son bord
Devinez en son miroir
L'étrange histoire
"Le vol plané d'une mélodie vers le passé". Huile sur toile.Reon |
Une bien belle étrangère
Attirée dans cet endroit
Au fond des bois
Elle écoute la chevauchée
Le murmure d'un vent léger
Qu'accompagnent les sanglots
D'un filet d'eau
Elle redit Musset, Vigny
Aime Ronsard, de Vinci
Et regardant les étoiles
Hisse les voiles
Mais elle a abandonné
Les vieux chemins ombragés
Les korrigans rêvent encore
De cheveux d'or
Où est la voix cristalline
Les intonations divines
Mélodie des sentiments
D'un autre temps
En planant vers le passé
La mélodie oubliée
M'apporte au déclin du jour
Des mots d'amour.
NB: illustration:huile sur toile de Réon: La légende d'Argondia, autrefois au Moulin du Corbeau près de l'étang des Salles en forêt de Quénécan, aujourd'hui à Prague, Rép Tchèque.
Une exposition de tableaux de Reon sera visible à la salle des fêtes de Sainte Brigitte le 24 septembre 2017 entre 10h et 18h: voir le blog "kosterc'hoat-pj" ou site internet de Ste Brigitte.
samedi 9 septembre 2017
Journées du Patrimoine à Bon Repos sur Blavet
Chapelle de Rosquelfen en Laniscat: Bon Repos sur Blavet (22570)
A l'occasion des journées du Patrimoine qui se déroulent cette année le week-end du 16 et 17 septembre, la chapelle de Rosquelfen sera ouverte en continu de 10h à 18h. Cette ouverture permettra aux visiteurs de constater le travail réalisé sur le bâtiment lui-même au cours des quatre tranches de travaux dont la dernière s'est achevée par la restauration de la charpente, des sablières et corniches ainsi que de la toiture recouverte d'ardoises locales, du Liscuis.
Dans la chapelle, les visiteurs pourront également prendre connaissance de l'historique complet de la construction de ce monument religieux depuis le XIVe siècle jusqu'au XIXe. Le travail de l'Architecte du Patrimoine, Léo Goas est présenté dans son intégralité. L'examen détaillé de la charpente et du haut des murs permet en effet de bien préciser désormais les différentes étapes de la construction dont les parties les plus anciennes remontent à la période 1395-1410.(voir article précédent sur dossier de l'Architecte du Patrimoine)
Le travail des bénévoles est également visible dans la chapelle: réfection de l'enduit des murs au mélange terre-chanvre et travail sur le dais-retable qui abrite la statue de N.D. de Bon Secours du XVIIe siècle. Ce dais, fortement inspiré de l'ancien daté du début XVIe siècle est en cours de réalisation. La photo montre son état d'avancement actuel. Il reste du travail de sculpture sur le chapiteau et la frise basse ainsi que la polychromie sur deux portes (St Jean l'Evangéliste et St Sébastien) et sur la partie centrale du dais lui-même. Le détail des recherches effectuées pour cette réalisation collective (quatre bénévoles de l'association des "Amis de la chapelle de Rosquelfen") est consultable dans la chapelle. Les personnages représentés sont tous présents dans la statuaire ancienne de la chapelle. Le dais-retable est donc un rappel de ce patrimoine ancien et l'iconographie est celle d'avant le Concile de Trente et donc inspirée de la "Légende dorée" de Jacques de Voragine, un choix lié à la datation de l'ancien Dais de la chapelle, du début XVIe.
A l'occasion des journées du Patrimoine qui se déroulent cette année le week-end du 16 et 17 septembre, la chapelle de Rosquelfen sera ouverte en continu de 10h à 18h. Cette ouverture permettra aux visiteurs de constater le travail réalisé sur le bâtiment lui-même au cours des quatre tranches de travaux dont la dernière s'est achevée par la restauration de la charpente, des sablières et corniches ainsi que de la toiture recouverte d'ardoises locales, du Liscuis.
Dans la chapelle, les visiteurs pourront également prendre connaissance de l'historique complet de la construction de ce monument religieux depuis le XIVe siècle jusqu'au XIXe. Le travail de l'Architecte du Patrimoine, Léo Goas est présenté dans son intégralité. L'examen détaillé de la charpente et du haut des murs permet en effet de bien préciser désormais les différentes étapes de la construction dont les parties les plus anciennes remontent à la période 1395-1410.(voir article précédent sur dossier de l'Architecte du Patrimoine)
Le travail des bénévoles est également visible dans la chapelle: réfection de l'enduit des murs au mélange terre-chanvre et travail sur le dais-retable qui abrite la statue de N.D. de Bon Secours du XVIIe siècle. Ce dais, fortement inspiré de l'ancien daté du début XVIe siècle est en cours de réalisation. La photo montre son état d'avancement actuel. Il reste du travail de sculpture sur le chapiteau et la frise basse ainsi que la polychromie sur deux portes (St Jean l'Evangéliste et St Sébastien) et sur la partie centrale du dais lui-même. Le détail des recherches effectuées pour cette réalisation collective (quatre bénévoles de l'association des "Amis de la chapelle de Rosquelfen") est consultable dans la chapelle. Les personnages représentés sont tous présents dans la statuaire ancienne de la chapelle. Le dais-retable est donc un rappel de ce patrimoine ancien et l'iconographie est celle d'avant le Concile de Trente et donc inspirée de la "Légende dorée" de Jacques de Voragine, un choix lié à la datation de l'ancien Dais de la chapelle, du début XVIe.
mardi 5 septembre 2017
Patrimoine de Bon Repos sur Blavet (22)
Retour sur l'énigme de la vierge de Gwirmané en Perret: Bon Repos sur Blavet.
Dans un récent article sur ce blog (celui du 26 juillet 2017), figure une photo des pieds de la vierge de Gwirmané à propos desquels un internaute sculpteur lui-même, me faisait part de sa certitude que la position des pieds de la vierge n'était pas une erreur du sculpteur mais bien une volonté délibérée de la présenter dans cette position assez curieuse.
Ce qui intrigue dans cette statue et qui viendrait plutôt étayer l'avis de cet internaute, c'est le soin que le sculpteur a mis dans la réalisation des chaussures sur lesquelles l'attention est encore attirée par la couleur rouge. Le souci du détail est tel qu'il n'y a aucune ambiguïté possible entre le pied droit et le gauche. Les plis du vêtement qui, dans la plupart des statues, recouvrent largement les pieds, laissent ici apparaître la quasi totalité des chaussures (talons exclus). On a donc bien une vierge en position d'appui exclusif sur le pied droit, la jambe gauche venant croiser devant la droite. Pour quelle raison cette position peu banale a-t'elle été choisie par l'auteur de cette statue? Dans le pays du koste 'r c'hoed, la question suscite une curiosité particulière. Des recherches sont donc entreprises sur cette statue (auteur et date d'exécution: XVIIIe?). Il ne s'agit pas de la grande statue de N.D. de Gwirmané, mais de la petite qui est transportée en procession à chaque pardon (15 août) jusqu'au tantad.
Pour agrandir: clic sur l'image.
Dans un récent article sur ce blog (celui du 26 juillet 2017), figure une photo des pieds de la vierge de Gwirmané à propos desquels un internaute sculpteur lui-même, me faisait part de sa certitude que la position des pieds de la vierge n'était pas une erreur du sculpteur mais bien une volonté délibérée de la présenter dans cette position assez curieuse.
Ce qui intrigue dans cette statue et qui viendrait plutôt étayer l'avis de cet internaute, c'est le soin que le sculpteur a mis dans la réalisation des chaussures sur lesquelles l'attention est encore attirée par la couleur rouge. Le souci du détail est tel qu'il n'y a aucune ambiguïté possible entre le pied droit et le gauche. Les plis du vêtement qui, dans la plupart des statues, recouvrent largement les pieds, laissent ici apparaître la quasi totalité des chaussures (talons exclus). On a donc bien une vierge en position d'appui exclusif sur le pied droit, la jambe gauche venant croiser devant la droite. Pour quelle raison cette position peu banale a-t'elle été choisie par l'auteur de cette statue? Dans le pays du koste 'r c'hoed, la question suscite une curiosité particulière. Des recherches sont donc entreprises sur cette statue (auteur et date d'exécution: XVIIIe?). Il ne s'agit pas de la grande statue de N.D. de Gwirmané, mais de la petite qui est transportée en procession à chaque pardon (15 août) jusqu'au tantad.
Pour agrandir: clic sur l'image.
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