Recherches sur les origines du monument.
Un examen détaillé de la voûte et du mobilier contenu dans la chapelle apporte un nouvel éclairage sur l'origine du monument. En effet, le principal donateur a laissé son empreinte dans l'édifice en faisant sculpter ses armoiries sur la voûte et sur le retable classé qui, rappelons le est en réalité un ancien jubé du XVIe siècle. Il est très vraisemblable que ce jubé était bien à l'origine, installé entre le choeur et la nef, au moment où l'extension de celle-ci a été décidée. Un argument important milite en faveur de cette hypothèse par la présence des armoiries du donateur sur le jubé comme sur la voûte.
La première sculpture après l'angelot se situe à l'aplomb du maître-autel, proche de la grande verrière du pignon Est. Il s'agit d'un petit personnage (ange) qui présente dans ses mains un blason à trois croissants. Les couleurs d'origine ont disparu, mais on les retrouve sur le jubé. Il apparait alors que ce blason est d'argent à trois croissants de gueule, décliné de différentes manières par les sculpteurs mais avec la même disposition comme le montre le schéma ci-dessous qui reprend les différentes déclinaisons.
Le blason de droite reproduit celui du retable-jubé, celui du dessous, le blason de la voûte et celui de gauche, une des formes courantes du blason de la famille de Roc'h cazre ou Roc'hcaër dont le manoir patronymique se situait au XVe siècle sur la commune de Plouguer (actuellement Carhaix-Plouguer). Cette famille avait des alliances sur Lanrivain, alors Trève de Bothoa et sur Bothoa même (de Kerdaniel et DeJars de Keranroue). Nous avons demandé l'aide de l'association Carhaisienne de recherche généalogique et des spécialistes en héraldique pour tenter d'en savoir plus. A suivre donc...
Libellés
- Dessins (72)
- Géo-archéologie (149)
- histoire (139)
- légendes (17)
- minéralogie (51)
- Patrimoine (357)
- Poèmes (267)
- sculptures (105)
vendredi 30 décembre 2011
jeudi 29 décembre 2011
poème
En lisant Andreï Makine
Pourquoi donc rechercher des paradis pérennes
Des plaisirs inusables et le bonheur sans fin
De ces statues de pierre envier le destin
D'une éternelle durée patinée de lichens?
Pourquoi faire cette erreur, pour nous, simples mortels?
L'obsession de durer n'est rien de plus qu'un leurre
Le lierre recouvre l'arbre de perpétuelle verdeur
Vitalité de lianes sur cadavre réel
Les paradis fugaces sont pourtant bien les seuls
Que nous puissions atteindre en des lieux éphémères
Nous ne les voyons pas dans leurs fragiles sphères
Leurs éblouissements s'éteignent sous le linceul
De notre aveuglement à refuser la vie
Quelques minutes, une heure de bonheur sans nuages
Attardons nous enfin sur le chemin des sages
Et bâtissons nos rêves au présent qui s'enfuit
Vallée du Blavet sous son manteau de brume hivernale
Pourquoi donc rechercher des paradis pérennes
Des plaisirs inusables et le bonheur sans fin
De ces statues de pierre envier le destin
D'une éternelle durée patinée de lichens?
Pourquoi faire cette erreur, pour nous, simples mortels?
L'obsession de durer n'est rien de plus qu'un leurre
Le lierre recouvre l'arbre de perpétuelle verdeur
Vitalité de lianes sur cadavre réel
Les paradis fugaces sont pourtant bien les seuls
Que nous puissions atteindre en des lieux éphémères
Nous ne les voyons pas dans leurs fragiles sphères
Leurs éblouissements s'éteignent sous le linceul
De notre aveuglement à refuser la vie
Quelques minutes, une heure de bonheur sans nuages
Attardons nous enfin sur le chemin des sages
Et bâtissons nos rêves au présent qui s'enfuit
Vallée du Blavet sous son manteau de brume hivernale
mardi 20 décembre 2011
poème
La tempête Joachim
Poséidon s'agite quand Eole s'exaspère
Et ce pacte guerrier unissant des géants
Lance à l'assaut des côtes ses forces meurtrières
Sa cavalerie blanche dirigée par les vents
La lande sombre et froide aux semis de rochers
En posture de spectres flagellés, ruisselants,
Se déchire et s'écrase sous les charges endiablées
Des fureurs océanes aux farouches accents
Le tremblement de l'air dans la nuit agitée
Le grondement des bois torturés par le vent
Ramènent d'outre-tombe la voix des trépassés
Comme un rappel soudain de la fuite du temps
Il est de ces tourments que l'hiver amoncelle
En forme de mise en garde aux hommes présomptueux
Leur empreinte sur la terre n'est jamais éternelle
La mémoire seule conserve les instants lumineux
Poséidon s'agite quand Eole s'exaspère
Et ce pacte guerrier unissant des géants
Lance à l'assaut des côtes ses forces meurtrières
Sa cavalerie blanche dirigée par les vents
La lande sombre et froide aux semis de rochers
En posture de spectres flagellés, ruisselants,
Se déchire et s'écrase sous les charges endiablées
Des fureurs océanes aux farouches accents
Le tremblement de l'air dans la nuit agitée
Le grondement des bois torturés par le vent
Ramènent d'outre-tombe la voix des trépassés
Comme un rappel soudain de la fuite du temps
Il est de ces tourments que l'hiver amoncelle
En forme de mise en garde aux hommes présomptueux
Leur empreinte sur la terre n'est jamais éternelle
La mémoire seule conserve les instants lumineux
jeudi 1 décembre 2011
poème
Crépuscule
Le soleil vers l'Iroise embrase l'horizon
Demain il renaîtra au-dessus du Liscuis
En blanchisseur des brumes, éclairant les maisons
De pierres grises et froides sur la lande endormie
Ainsi passent les jours depuis l'aube des temps
Sur les roches immuables dans les vallons boisés
Sur les eaux d'un grand lac, sur la forêt bruissant
D'un souffle continu de ses branches agitées
Les bois nus de l'hiver au printemps reverdissent
Conservent leur vigueur sans cesse renaissante
Les jonquilles et les roses chaque année refleurissent
En hymne magistral à la vie triomphante
Je sais que chaque année d'un pas moins assuré
J'irai par les collines sur la lande fleurie
Il me faudra partir, mon temps sera passé
Et rien ne manquera dans ce monde infini.
Le soleil vers l'Iroise embrase l'horizon
Demain il renaîtra au-dessus du Liscuis
En blanchisseur des brumes, éclairant les maisons
De pierres grises et froides sur la lande endormie
Ainsi passent les jours depuis l'aube des temps
Sur les roches immuables dans les vallons boisés
Sur les eaux d'un grand lac, sur la forêt bruissant
D'un souffle continu de ses branches agitées
Les bois nus de l'hiver au printemps reverdissent
Conservent leur vigueur sans cesse renaissante
Les jonquilles et les roses chaque année refleurissent
En hymne magistral à la vie triomphante
Je sais que chaque année d'un pas moins assuré
J'irai par les collines sur la lande fleurie
Il me faudra partir, mon temps sera passé
Et rien ne manquera dans ce monde infini.
Inscription à :
Articles (Atom)