Recherches sur les origines du monument.
Un examen détaillé de la voûte et du mobilier contenu dans la chapelle apporte un nouvel éclairage sur l'origine du monument. En effet, le principal donateur a laissé son empreinte dans l'édifice en faisant sculpter ses armoiries sur la voûte et sur le retable classé qui, rappelons le est en réalité un ancien jubé du XVIe siècle. Il est très vraisemblable que ce jubé était bien à l'origine, installé entre le choeur et la nef, au moment où l'extension de celle-ci a été décidée. Un argument important milite en faveur de cette hypothèse par la présence des armoiries du donateur sur le jubé comme sur la voûte.
La première sculpture après l'angelot se situe à l'aplomb du maître-autel, proche de la grande verrière du pignon Est. Il s'agit d'un petit personnage (ange) qui présente dans ses mains un blason à trois croissants. Les couleurs d'origine ont disparu, mais on les retrouve sur le jubé. Il apparait alors que ce blason est d'argent à trois croissants de gueule, décliné de différentes manières par les sculpteurs mais avec la même disposition comme le montre le schéma ci-dessous qui reprend les différentes déclinaisons.
Le blason de droite reproduit celui du retable-jubé, celui du dessous, le blason de la voûte et celui de gauche, une des formes courantes du blason de la famille de Roc'h cazre ou Roc'hcaër dont le manoir patronymique se situait au XVe siècle sur la commune de Plouguer (actuellement Carhaix-Plouguer). Cette famille avait des alliances sur Lanrivain, alors Trève de Bothoa et sur Bothoa même (de Kerdaniel et DeJars de Keranroue). Nous avons demandé l'aide de l'association Carhaisienne de recherche généalogique et des spécialistes en héraldique pour tenter d'en savoir plus. A suivre donc...
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