La tempête Joachim
Poséidon s'agite quand Eole s'exaspère
Et ce pacte guerrier unissant des géants
Lance à l'assaut des côtes ses forces meurtrières
Sa cavalerie blanche dirigée par les vents
La lande sombre et froide aux semis de rochers
En posture de spectres flagellés, ruisselants,
Se déchire et s'écrase sous les charges endiablées
Des fureurs océanes aux farouches accents
Le tremblement de l'air dans la nuit agitée
Le grondement des bois torturés par le vent
Ramènent d'outre-tombe la voix des trépassés
Comme un rappel soudain de la fuite du temps
Il est de ces tourments que l'hiver amoncelle
En forme de mise en garde aux hommes présomptueux
Leur empreinte sur la terre n'est jamais éternelle
La mémoire seule conserve les instants lumineux
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