Essai d'ornementation de la source du Rocher du Marquis
Elfe des sources vives
Gardienne des fontaines
Il n'est plus temps pour toi
De veiller en silence
Ta présence ignorée
Par trop d'indifférence
Laisse la s'exprimer
En sagesse souveraine.
Dire aux consuméristes
Qui toujours te méprisent
Et confier sans attendre
Aux nombreux promeneurs
En traduction d'artiste
La fragile saveur
D'un espace naturel
Par la source transmise.
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mardi 24 avril 2012
vendredi 20 avril 2012
Archéologie
Itinéraires antiques du secteur Laniscat-Gouarec (Côtes d'Armor)
De nombreux auteurs ont publié sur les voies antiques armoricaines (A. Le Diuzet, R.P.Giot, J. L'Helgouach, J.Briand, J.Y. Eveillard, R. Kerviler...) et en particulier sur la plus importante voie romaine du secteur, celle de Condate-Vorgium (Rennes-Carhaix) que l'on peut suivre de St Gelven à Gouarec, à partir des indications de J.Y. Eveillard.
Cette voie passe à 100m à l'est de la chapelle St Golven, se dirige vers le Halien, puis le Zélo. Elle se poursuit à 300m au sud de l'église de St Gelven et va vers le Longeau où elle traverse le Daoulas sur un pont à multiples dalles de schiste, encore visible aujourd'hui.
Cet ouvrage mériterait sans aucun doute une action de restauration. Il constitue l'un des rares vestiges encore en place de cette importante voie romaine. De cet endroit, la voie remonte sur Canac'h Laeron, Toul Bleiz, an Alle Braz et le Liscuis en passant sur une chaussée surélevée empierrée qui marquait le passage du Len, ruisseau du Liscuis. La voie bifurque ensuite à gauche pour reprendre son tracé est-ouest. Dans la sortie de la vallée du Liscuis se trouvait au moyen-âge, une fortification appelée "Castel Liscuis coz" qui gardait l'entrée du village de Rosquelfen (C489 et 490 du cadastre de Laniscat).
La voie passe à 200m au sud de la chapelle de Rosquelfen et emprunte la "venelle de Rosquelfen" qui la fait déboucher au carrefour actuel de la route Gouarec-Laniscat et Gouarec-Ste Tréphine (lieu dit le Poteau). La voie traverse le Blavet au nord de Gouarec sur un gué dallé pour passer à 100m au sud de la chapelle de St Gilles. Elle rejoint ensuite Stangarmel, Kerjaffray, St Jean, Kerleau en traversant le Doré, Kerabin et arrive à Rostrenen par Coadernault.
Deux autres voies croisent cette grande voie est-ouest, une à Gouarec (par la Villeneuve, Stango)
et l'autre à l'est de la vallée du Daoulas (Bon-Repos, St Gelven); itinéraires précisés ultérieurement.
Les trois photos jointes concernent le franchissement du Daoulas par la grande voie Condate-Vorgium. Les structures en pierres sèches de l'ouvrage important par sa longueur, sont encore visibles bien que bousculées par la végétation. Un projet de restauration de cet ouvrage serait en cours d'étude (communes de Laniscat et St Gelven, avec l'aide d'une association dynamique de marcheurs locaux (Korriganed Gouarec).
De nombreux auteurs ont publié sur les voies antiques armoricaines (A. Le Diuzet, R.P.Giot, J. L'Helgouach, J.Briand, J.Y. Eveillard, R. Kerviler...) et en particulier sur la plus importante voie romaine du secteur, celle de Condate-Vorgium (Rennes-Carhaix) que l'on peut suivre de St Gelven à Gouarec, à partir des indications de J.Y. Eveillard.
Cette voie passe à 100m à l'est de la chapelle St Golven, se dirige vers le Halien, puis le Zélo. Elle se poursuit à 300m au sud de l'église de St Gelven et va vers le Longeau où elle traverse le Daoulas sur un pont à multiples dalles de schiste, encore visible aujourd'hui.
Cet ouvrage mériterait sans aucun doute une action de restauration. Il constitue l'un des rares vestiges encore en place de cette importante voie romaine. De cet endroit, la voie remonte sur Canac'h Laeron, Toul Bleiz, an Alle Braz et le Liscuis en passant sur une chaussée surélevée empierrée qui marquait le passage du Len, ruisseau du Liscuis. La voie bifurque ensuite à gauche pour reprendre son tracé est-ouest. Dans la sortie de la vallée du Liscuis se trouvait au moyen-âge, une fortification appelée "Castel Liscuis coz" qui gardait l'entrée du village de Rosquelfen (C489 et 490 du cadastre de Laniscat).
La voie passe à 200m au sud de la chapelle de Rosquelfen et emprunte la "venelle de Rosquelfen" qui la fait déboucher au carrefour actuel de la route Gouarec-Laniscat et Gouarec-Ste Tréphine (lieu dit le Poteau). La voie traverse le Blavet au nord de Gouarec sur un gué dallé pour passer à 100m au sud de la chapelle de St Gilles. Elle rejoint ensuite Stangarmel, Kerjaffray, St Jean, Kerleau en traversant le Doré, Kerabin et arrive à Rostrenen par Coadernault.
Deux autres voies croisent cette grande voie est-ouest, une à Gouarec (par la Villeneuve, Stango)
et l'autre à l'est de la vallée du Daoulas (Bon-Repos, St Gelven); itinéraires précisés ultérieurement.
Les trois photos jointes concernent le franchissement du Daoulas par la grande voie Condate-Vorgium. Les structures en pierres sèches de l'ouvrage important par sa longueur, sont encore visibles bien que bousculées par la végétation. Un projet de restauration de cet ouvrage serait en cours d'étude (communes de Laniscat et St Gelven, avec l'aide d'une association dynamique de marcheurs locaux (Korriganed Gouarec).
mercredi 18 avril 2012
Archéologie
Les "lec'h" du pays de Gouarec
Des monuments hérités de la culture néolithique sont nommés Lec'h, ce qui correspond à une pierre taillée ou façonnée. C'est en effet un monolithe en pierre relativement abondant en Bretagne. Il marquerait selon certains auteurs l'emplacement d'un lieu d'inhumation d'un grand personnage et correspondrait donc à la partie aérienne visible d'une sépulture individuelle. Dans la région de Gouarec il en existe de magnifiques, toujours disposés à proximité d'un monument religieux important (église, chapelle), une juxtaposition qui ne doit rien au hasard mais qui ne correspond pas le plus souvent à l'emplacement d'origine de ces pierres taillées appelées aussi "cippe funéraire". Cette promiscuité entre cippe celtique ou lec'h et monument religieux bien postérieur respecte néanmoins l'histoire puisque chaque monument représente une civilisation et des croyances différentes à des époques également différentes. Selon certains auteurs (de Keranflec'h), ces monolithes seront utilisés jusqu'à l'expansion du christianisme dans toute la Gaule et même plus tard et probablement sous forme christianisée comme celui de Perret (monuments du haut moyen-âge).
Cette première vue montre le lec'h de Plélauff, implanté à proximité de la très belle chapelle de N.D de la Croix. Ce monolithe en granite est taillé sur quatre faces avec troncature des arêtes, ce qui lui donne une section octogonale sur une hauteur proche de trois mètres. On peut observer sur sa surface ouest, un début de desquamation typique de l'altération des blocs de granite qui ont tendance à s"écailler en "pelures d'oignons". A proximité de cet endroit, au lieu-dit le Moustoir a été découverte une borne milliaire romaine de forme conique, visible sur le bord de la route qui va de Plélauff à Mellionnec.L'allure générale de ce lec'h de Plélauff est proche d'un menhir mais qui serait entièrement taillé.
Le lec'h de Perret en granite de Pontivy (ce granite affleure à Silfiac et Séglien, donc à proximité) a été christianisé par ajout d'une croix. Il se situe dans l'enclos paroissial de Perret, à proximité de l'église. Selon de Kéranflec'h-Kernezne, ce monolithe pourrait correspondre à la cippe funéraire du Tyern Alfret ou Auffret lui-même, un personnage cité dans le cartulaire de Redon (871), responsable d'une usurpation de terres au détriment des moines de Saint Ducocan et qui aurait donc été à l'origine de la venue dans cette région du roi Salomon pour régler ce litige comme un simple juge de paix.
Ce lec'h à section rectangulaire fait environ deux mètres de hauteur au-dessus du sol.
Le lec'h cannelé de Sainte Tréphine est reconnu comme l'un des plus beaux de Bretagne. Adossé au pignon d'une petite chapelle, il correspond à une sorte de cylindre granitique entièrement taillé sur toute sa circonférence et approche également les trois mètres de hauteur. Un lec'h conique plus petit (environ un mètre) se trouve à proximité de l'église, noyé dans la végétation.Sur cette photo, les cannelures du grand lec'h sont particulièrement bien visibles et font de ce monolithe de granite, une véritable oeuvre d'art!
Des monuments hérités de la culture néolithique sont nommés Lec'h, ce qui correspond à une pierre taillée ou façonnée. C'est en effet un monolithe en pierre relativement abondant en Bretagne. Il marquerait selon certains auteurs l'emplacement d'un lieu d'inhumation d'un grand personnage et correspondrait donc à la partie aérienne visible d'une sépulture individuelle. Dans la région de Gouarec il en existe de magnifiques, toujours disposés à proximité d'un monument religieux important (église, chapelle), une juxtaposition qui ne doit rien au hasard mais qui ne correspond pas le plus souvent à l'emplacement d'origine de ces pierres taillées appelées aussi "cippe funéraire". Cette promiscuité entre cippe celtique ou lec'h et monument religieux bien postérieur respecte néanmoins l'histoire puisque chaque monument représente une civilisation et des croyances différentes à des époques également différentes. Selon certains auteurs (de Keranflec'h), ces monolithes seront utilisés jusqu'à l'expansion du christianisme dans toute la Gaule et même plus tard et probablement sous forme christianisée comme celui de Perret (monuments du haut moyen-âge).
Cette première vue montre le lec'h de Plélauff, implanté à proximité de la très belle chapelle de N.D de la Croix. Ce monolithe en granite est taillé sur quatre faces avec troncature des arêtes, ce qui lui donne une section octogonale sur une hauteur proche de trois mètres. On peut observer sur sa surface ouest, un début de desquamation typique de l'altération des blocs de granite qui ont tendance à s"écailler en "pelures d'oignons". A proximité de cet endroit, au lieu-dit le Moustoir a été découverte une borne milliaire romaine de forme conique, visible sur le bord de la route qui va de Plélauff à Mellionnec.L'allure générale de ce lec'h de Plélauff est proche d'un menhir mais qui serait entièrement taillé.
Le lec'h de Perret en granite de Pontivy (ce granite affleure à Silfiac et Séglien, donc à proximité) a été christianisé par ajout d'une croix. Il se situe dans l'enclos paroissial de Perret, à proximité de l'église. Selon de Kéranflec'h-Kernezne, ce monolithe pourrait correspondre à la cippe funéraire du Tyern Alfret ou Auffret lui-même, un personnage cité dans le cartulaire de Redon (871), responsable d'une usurpation de terres au détriment des moines de Saint Ducocan et qui aurait donc été à l'origine de la venue dans cette région du roi Salomon pour régler ce litige comme un simple juge de paix.
Ce lec'h à section rectangulaire fait environ deux mètres de hauteur au-dessus du sol.
Le lec'h cannelé de Sainte Tréphine est reconnu comme l'un des plus beaux de Bretagne. Adossé au pignon d'une petite chapelle, il correspond à une sorte de cylindre granitique entièrement taillé sur toute sa circonférence et approche également les trois mètres de hauteur. Un lec'h conique plus petit (environ un mètre) se trouve à proximité de l'église, noyé dans la végétation.Sur cette photo, les cannelures du grand lec'h sont particulièrement bien visibles et font de ce monolithe de granite, une véritable oeuvre d'art!
dimanche 15 avril 2012
poème
Attente
Encore un mot pour dire le temps
Le temps passé et disparu
Temps lumineux, étrange temps
Eclaire encore les jours perdus
Temps violent, passé l'instant
D'un rêve bleu le long des rives
D'un lac immergé dans les bois
Sur sa surface ridée dérive
Le regard perdu qui se noie
Attente longue et passe l'an
Les saisons défilent sans hâte
Et rien ne vient troubler le temps
Dans la maison où fume l'âtre
La mémoire illumine encore
Les confidences faites à voix basse
L'ambre au regard, le soleil d'or
Temps partagé jamais ne lasse!
En conjuguant à l'imparfait
Le verbe du temps suspendu
Le temps présent sans doute pourrait
Faire oublier le temps perdu
Mais la mémoire toujours fidèle
Redore les instants lumineux
Temps trépassé, mémoire cruelle
Laisse au présent le temps des voeux.
Encore un mot pour dire le temps
Le temps passé et disparu
Temps lumineux, étrange temps
Eclaire encore les jours perdus
Temps violent, passé l'instant
D'un rêve bleu le long des rives
D'un lac immergé dans les bois
Sur sa surface ridée dérive
Le regard perdu qui se noie
Attente longue et passe l'an
Les saisons défilent sans hâte
Et rien ne vient troubler le temps
Dans la maison où fume l'âtre
La mémoire illumine encore
Les confidences faites à voix basse
L'ambre au regard, le soleil d'or
Temps partagé jamais ne lasse!
En conjuguant à l'imparfait
Le verbe du temps suspendu
Le temps présent sans doute pourrait
Faire oublier le temps perdu
Mais la mémoire toujours fidèle
Redore les instants lumineux
Temps trépassé, mémoire cruelle
Laisse au présent le temps des voeux.
jeudi 12 avril 2012
poème
Un signe entre soleil et pluie
Où vont les jours mouillés d'avril
A l'ombre des labours célestes?
Venant du Nord, l'écho funeste
De vents glaçants me rend fébrile!
Crêtes en deuil, lande venteuse
Gardent l'accès d'une vaste grève
Où je composais dans mes rêves
Une symphonie généreuse
Dans cet espace-temps indécis
Un peu lézard puis salamandre
Un petit signe sans attendre
Viendra réenchanter la vie!
Où vont les jours mouillés d'avril
A l'ombre des labours célestes?
Venant du Nord, l'écho funeste
De vents glaçants me rend fébrile!
Crêtes en deuil, lande venteuse
Gardent l'accès d'une vaste grève
Où je composais dans mes rêves
Une symphonie généreuse
Dans cet espace-temps indécis
Un peu lézard puis salamandre
Un petit signe sans attendre
Viendra réenchanter la vie!
samedi 7 avril 2012
poème
Le papillon
Voletant librement, gracieux, indifférent
Un papillon se pose sur la fleur épanouie
Un instant se révèle la sublime harmonie
D'une union adoubée par un soleil montant
Triomphent la jeunesse et les vives couleurs
De l'insecte et la fleur à corolle déclose
Ses pétales de velours où la couleur explose
Embaument le jardin de suaves senteurs
Et l'instant lumineux étonne la raison
Comme ce moment magique où la porte s'entrouvre
Sur un bonheur soudain que tous les sens approuvent
Et qui dure le temps du fragile papillon
Jeunesse colorée, parfumée, éternelle,
Danse sans regarder au delà du présent
Un papillon viendra à nouveau simplement
Se poser sur la fleur qui toujours sera belle!
Voletant librement, gracieux, indifférent
Un papillon se pose sur la fleur épanouie
Un instant se révèle la sublime harmonie
D'une union adoubée par un soleil montant
Triomphent la jeunesse et les vives couleurs
De l'insecte et la fleur à corolle déclose
Ses pétales de velours où la couleur explose
Embaument le jardin de suaves senteurs
Et l'instant lumineux étonne la raison
Comme ce moment magique où la porte s'entrouvre
Sur un bonheur soudain que tous les sens approuvent
Et qui dure le temps du fragile papillon
Jeunesse colorée, parfumée, éternelle,
Danse sans regarder au delà du présent
Un papillon viendra à nouveau simplement
Se poser sur la fleur qui toujours sera belle!
vendredi 6 avril 2012
poème
Mélancolie
Dans la maison ensommeillée
L'horloge rythme le silence
Son disque de métal balance
Un lent clin d'oeil d'éclat cuivré
Nul ne peut arrêter le temps!
Les korrigans la nuit reviennent
Sur les chemins des mines anciennes
Discrets témoins d'un autre temps
Ardoises bleues sous givre blanc
Le soleil monte dans l'azur
Les lézards sortent de leur vieux mur
La fleur d'ajonc a tout son temps!
Cheminent encore elfes et lutins
Sur "grande allée",la voie romaine
Où gît la mémoire souveraine
Des saveurs du premier matin.
Dans la maison ensommeillée
L'horloge rythme le silence
Son disque de métal balance
Un lent clin d'oeil d'éclat cuivré
Nul ne peut arrêter le temps!
Les korrigans la nuit reviennent
Sur les chemins des mines anciennes
Discrets témoins d'un autre temps
Ardoises bleues sous givre blanc
Le soleil monte dans l'azur
Les lézards sortent de leur vieux mur
La fleur d'ajonc a tout son temps!
Cheminent encore elfes et lutins
Sur "grande allée",la voie romaine
Où gît la mémoire souveraine
Des saveurs du premier matin.
jeudi 5 avril 2012
Sagesse populaire
An arnev er mor
Ce dicton Léonard signifie en français: "Quand il y a de l'orage sur la mer (ou venant de la mer), va dans la maison et ferme ta porte!" Il était dit par ma mère lorsque sur la petite ville de Gouarec l'orage venait du Nord, direction qui correspondait alors au dicton (direction où se trouvait la Manche par rapport à son lieu de naissance, à 10 kilomètres environ de la côte, à Lanhouarneau). Elle ajoutait parfois (il y en a pour quarante jours!), manière d'indiquer que cette direction prise par l'orage est non seulement inhabituelle mais correspond aussi à une dégradation plus profonde et plus longue du temps.kae d'en ty a serr da nor!
On peut constater en effet que les couloirs d'orage les plus fréquents sont guidés par les reliefs mais aussi par les vents dominants (pour Gouarec : Ouest, Sud-Ouest et relief Est-Ouest). Lorsque les orages quittent leur trajectoire habituelle, cela inquiète donc et incite à prendre des précautions, d'où le dicton!
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