Lorsque l'on sort de Saint Aignan en allant vers le barrage de Guerlédan, on grimpe assez rapidement sous le couvert forestier de Quénécan et on découvre à mi-pente, cette fontaine qu'un ancien texte (1891) de J-M Le Mené, décrit comme la fontaine de Ste Triphine et St Trémeur, objet d'une dévotion qui se manifestait par d'importantes processions (il signale jusqu'à 2000 personnes à cette époque, fin XIXe). Mais aujourd'hui, cette fontaine qui n'est donc pas très ancienne dispose d'une statue dans sa "niche" ornée qui ne correspond ni à Triphine (aujourd'hui Tréphine), ni à son fils Trémeur. Il s'agirait plutôt ici d'un Saint comme Saint Aignan, le patron de la paroisse. En 1897, la petite chapelle de Sainte Tréphine est érigée sur la hauteur qui domine le barrage et que l'on nomme Castel Finañs, un ancien enclos de l'âge du fer (INRAP) décrit par de Keranflec'h, l'archéologue du XIXe qui a également fouillé Castel Cran (qui lui, est carolingien), un fortin à la confluence du Blavet et du Pouldu en allant vers Gouarec et proche de l'écluse de Saint Hervé.
Cet endroit de Castel Finañs correspond aussi à une zone
NB: voir infobretagne, patrimoine de Saint Aignan.
D'après un promeneur de Saint Aignan rencontré depuis, cette fontaine serait dédiée au fils de Ste Tréphine, St Trémeur...
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