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lundi 9 mai 2011

poème

Secret du barde

Un vieux barde m'avait dit qu'au delà des collines
Existait une porte inconnue des humains
Une porte fermée par des petits lutins
Gardiens du paradis bien caché sous les ruines.

Des petites maisons de chaume et de pierres
Qui parsèment encore les crêtes de la lande
Dépourvues de toitures, mais abritant les bandes
De korrigans mineurs, creusant partout la terre.

Un grand chêne rescapé d'une forêt primaire
Etend ses bras feuillus sur la secrète entrée
Protégeant le mystère des elfes et des fées
Revenues en ce lieu, unique et solitaire.

C'est par un jour de pluie, passant sur le chemin
Que je vis le grand chêne agitant son feuillage
Dégoulinant des eaux déversées par l'orage
Comme un torrent de larmes sur un triste destin.

L'orage s'abattant a effacé l'entrée
La porte du paradis que gardaient les lutins
Et je découvre au sol, dans un creux du chemin
Un être ailé gisant sur lit d'herbes mouillées.

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