Le jour
L'aube tardive d'un matin froid
Hésite encore dans son réveil
A allumer le feu vermeil
Sur les rochers, gorges et bois
Le soleil pâle au jour montant
Salue l'ardoise des crêtes vives
Naissent les ombres le long des rives
D'un lac perdu au bois dormant
Ici les murs d'un vieux château
Parlent au coeur d'un solitaire
Passe le jour et son mystère
Bientôt le soir et ses corbeaux
Le jour décline et la forêt
Perd ses couleurs de rouille et d'or
Le Bonnet Rouge enfin s'endort
Confiant aux elfes d'anciens secrets.
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