Découvertes archéologiques et Trésor de Laniscat
Au moment des travaux de contournement de Gouarec (22) et sur Rosquelfen en Laniscat, les équipes de l'INRAP mettent à jour les vestiges d'un important établissement agricole de stockage de production meunière et d'élevage datant du troisième siècle avant notre ère et qui va durer jusque la fin de la Tène, c'est-à-dire le début de l'occupation romaine (découverte de 2007).
Sur cette vue de l'INRAP, on découvre un enclos composé d'un fossé doublé par un talus. Il encadre une superficie de 7500 m2 et présente six entrées fermées par un porche. Dans cet enclos sera découverte une zone palissadée pour animaux domestiques. Dès la conquête romaine (environ 50 avant JC) l'enclos est modifié et fortement réduit. Il ne couvre alors qu'une surface de 1850 m2 comme le montre la photo aérienne des fouilles. Le site sera abandonné au cours du premier siècle de notre ère.
Dans cette période troublée qui précède l'invasion romaine, le trésor est enfoui dans l'enclos gaulois. C'est grâce à la protection de ce talus que les 547 pièces (57 statères et 480 1/4 de statères) frappées par le pouvoir Osisme parviennent jusqu'à nous plus de vingt siècles plus tard. Sur ces statères photographiés (INRAP), les avers ou "droits" sont légèrement bombés et présentent une tête humaine nue, chevelue, barbue ou non. Les revers, légèrement concaves présentent tous un cavalier tenant bouclier et lance avec présence ou non d'un sanglier enseigne, motif triangulaire...
En observant ces statères, il est facile de voir que le coin mobile utilisé pour la frappe a un diamètre inférieur à celui des pièces: environ 16mm pour des pièces >20mm. L'aspect des statères montre également que le mélange métallurgique utilisé (cuivre, argent et or) est relativement cassant et donc très riche en cuivre (>à 50%). Ces remarques sont le signe de la fin de l'indépendance et de la disparition imminente du pouvoir Osisme et de la culture qu'il représente.
Le Trésor de Laniscat trouvé plus de vingt siècles après son enfouissement, illustre à souhait combien les trésors de l'âme et du coeur, ne sont jamais réellement perdus, pour personne. Ce qu'il y a de meilleur dans la personne humaine peut éventuellement être occulté, même très longtemps, mais ce meilleur est en réalité toujours là dans l'âme et le coeur qui attendent un printemps de la conscience et de la sagesse qui va avec, pour renaître en esprit et en vérité!Si par malheur, ce printemps tardait à venir pour moi, je ne dois pas cependant désespérer de la nature...JYJ
RépondreSupprimerEn effet il ne faut pas désespérer de la nature car c'est elle qui nous porte à certains moments de la vie où le tumulte de celle-ci nous submerge. Plonger dans la nature, loin de la folie du monde,c'est pour moi essentiel et vital.
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