Tristesse
Le ciel bas, le ciel sombre apporte les corbeaux
Et le noir à nouveau vient chasser la lumière
Eteindre la couleur diluée par les eaux
De larmes tristes et froides et l'âme désespère
Quand la maison de pierres prend sa posture d'hiver
Où les portes fermées confirment l'abandon
Du jardin délaissé où l'ancolie prospère
L'esprit pleure l'azur et l'âme en déraison
L'averse étale encore son humide rideau
Qui filtre la lumière, assombrissant l'ardoise
Le jardin se souvient des odeurs de foin chaud
De caresses solaires sur les corps qui se croisent
Les pensées se succèdent, silencieuses et secrètes
Aux couleurs effacées de la morne saison
Mais la mémoire présente, bien vivante et discrète
Ramène la conscience au port de la raison.
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