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jeudi 21 juin 2012

poème

La source

Je sais par les sous bois vers les rochers verdis
Une puissante source aux saveurs de la terre
A l'éternelle fraicheur d'une matrice de pierre
Gardienne généreuse de son trésor enfoui

A travers les vieux arbres aux vertes frondaisons
Un timide soleil éclaire la fontaine
Où le coeur se libère et l'esprit me ramène
Aux abords du rivage où se perd la raison

Bientôt tombe la nuit et la lune blafarde
Entoure d'un halo d'or une elfe ou une fée
Silencieuse et légère en ce solstice d'été
Elle revient se pencher sur la source qu'elle garde

Le temps s'arrête alors en ce vallon boisé
La chanson de la source berce le coeur en veille
Sur les rivages d'ombres, de paix et de merveilles
Aux portes du mystère une âme vient d'accoster.

1 commentaire:

  1. jézéquel jean-yves27 juin 2012 à 04:14

    A la vue de cette photo superbe des trois fontaines réunies en une seule, nommée, fontaine de saint Aignan, mon émotion est immédiate: c'est le lieu de mon grand jeûne réalisé à l'âge de 16 ans! J'étais là, pas loin de cette fontaine, dans la forêt de Quénécan... dans un état modifié de conscience particulièrement puissant!
    Puis, la lecture de la poésie inspirée par ce lieu sublime de mystère et de paix me transporte dans la symbolique! Car ce poème a une dimension initiatique symbolique. Rien d'essentiel concernant la personne humaine ne peut advenir sans l'expérience initiatique pour un éveil supérieur de la conscience. La symbolique est, pour cela, le "langage médiateur" de la connaissance intériorisée. La poésie est donc une "sacralisation" de la conscience des choses, ou intériorisation d'une connaissance immanente et transcendante à la fois... (La religion est précisément le pillage de cette inspiration naturelle propre à la personne humaine, pour des motifs de pouvoir) Jean-Yves Jézéquel

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