Mémoire
La mémoire souvent est une amie cruelle
Qui convoque au présent les instants merveilleux
La saveur de la vie et l'éclat de ses feux
Cette lumière intense, éclatante et mortelle
Les crêtes sous le vent ont perdu leur éclat
Les souvenirs ardents occultent leur beauté
Dans les couloirs du temps la mémoire figée
Ignore le présent dans le soir qui s'abat
Par les anciens chemins garnis de feuilles mortes
En manteau de saison couleur rouille et sanguine
La sylphide légère s'avance sous la bruine
Dirigée par l'étoile qui la guide et l'emporte
Le temps s'arrête ici où les grands souffles d'air
Viennent balayer la lande et ses pierres dressées
Bélénos endormi et Sul dans la vallée
Prolongent l'harmonie d'un instant éphémère
Le thème du temps, omniprésent et récurrent dans ces poèmes exprimerait-il une interrogation personnelle de l'auteur sur le sens de la vie, l'expression d'une angoisse sur sa finitude, ou simplement une réflexion sur le temps,subjectif, pluriel,s'accélérant?
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerOui tout cela bien entendu et s'interroger sur le temps et l'impression de son accélération exponentielle amène à mieux comprendre l'évolution actuelle de la société (pluralité du temps, disparition de la patience) et conforte le temps du philosophe qui n'est pas celui des marchands!
RépondreSupprimer