L'automne ici qui me ressemble
Est la vie et la mort mêlées
Des feux allumés sur la lande
Qui s'évanouissent aussitôt nés
Temps imparfait donc révolu
Riche mémoire toujours vivace
De belles heures ici vécues
Espoirs au bilan s'entrelacent
Ciel d'orage en septembre |
Partir pour un temps, disparaître
Quitter la lande à reculons
Comme les couleurs à ces grands hêtres
Avec la mort des frondaisons
Rien n'est jamais définitif
Pas plus les mots que l'intention
Les plaisirs sont aussi furtifs
Qu'un ciel d'azur en la saison
Tout ce que j'aime est éphémère
Comme l'automne et ses couleurs
Les chemins creux restent déserts
Le jour égrène ses courtes heures
Automne encore et j'imagine
Un pays d'or et de lumière
Jardin des fées sur la colline
Au bleu taché de vieilles pierres
Lune rousse et pleine de septembre |
La nuit tombée, une lune rousse
Eclaire parfois l'ancien chemin
Lumière d'ambre au soir me pousse
Vers la vallée du vieux moulin
Mourir un temps et puis renaître
Pour la mémoire ensevelie
C'est un automne à ma fenêtre
Où je regarde tomber la pluie.
très beau!
RépondreSupprimerj'aime ce poème à la fois nostalgique et romantique, il te ressemble aj
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