Hivernales pensées
"Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil "
"A l'avare tout manque, au pauvre peu, au sage rien."
Ciel gris d'hiver, lourd et si bas
La voix du vent dans les rochers
Flammes mouvantes en cheminée
Le rougeoiement d'un feu de bois
Un corps par instants fatigué
Le poids des ans dans chaque membre
Prolongations du noir décembre
Où je n'aspire qu'au bel été
Que sont devenues les couleurs
Sous le manteau de tant de pluies
Horizontales au Liscuis?
Dans sa vallée le ruisseau pleure
Maisons fermées qui s'impatientent
Dehors toujours à la manoeuvre
Le vent vivant poursuit son oeuvre
Je l'entends rire dans la tourmente
Car rien ne s'arrête en hiver
En mois obscurs, dansent les ombres
Vie suspendue dans la pénombre
Je rêve en bleu d'un beau ciel clair
Bientôt reviendront les couleurs
Cette douceur dans le jardin
L'odeur furtive de ce parfum
Secret témoin de riches heures
Que reste-t-il au coeur battant?
Bonheur de lire dans les livres
Douceur d'aimer, douceur de vivre
L'Eternité au temps présent.
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