La flamme en ton regard d'un orage naissant
Sur ce visage alors vivant
Allume l'incendie flamboyant des couleurs
Ta mémoire fait le deuil d'une infinie douceur
Dont le coeur et les yeux ont gardé la fraîcheur
Hiver breton |
D'un temps d'hiver et désolé
Font la saison transie, sans parfum ni lumière
Aux douloureux moments où fermant les paupières
Les rêves disparaissent dans le froid de la terre
Les jours s'en vont, les semaines, les saisons
Et tu aspires encore à d'autres horizons
Le présent hivernal impose sa patience
L'aube reste au futur et le jour en silence
Le temps n'efface pas les souvenirs d'enfance
Cet orage passager, apanage du vivant,
Vive expression des sentiments,
N'illumine déjà plus le présent qui s'abîme
Dans la morne saison endormie sous la bruine
D'un hiver sublimant le silence des ruines.
"Que c'est triste Venise, ..."
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