La récente disparition d'un membre de la fratrie me replonge dans un sujet étonnamment présent en pays breton, aussi bien dans les textes que dans les figurations sculptées dans la pierre des différentes représentations de la mort. Je me souviens de l'étrange suite macabre sculptée sur la face Ouest de la sacristie de Bulat construite en 1552 et dans laquelle figurent plusieurs représentations de l'Ankou (la mort en breton) dans des expressions différentes: suppliant, résigné, paraissant demander une rémission, ou franchement révolté.
Spectre hurleur de la mort: Bulat |
Dans les textes en rapport avec la mort, je me souviens du cantique que chantaient les parents, ce cantique chanté par Annie Ebrel devant la chapelle de Burthulet le 1ier septembre (Lieux Mouvants) dont ces quelques vers en breton:
"Nerzh, madoù, yec'hed
Yaouankiz ha gened
Tremen'ra pep tra (bis)"
"Force, biens, santé
Jeunesse et beauté
Toute chose passe!
Toute chose passe!"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire