2020, année de grande crise avec arrêt brutal du monde de 2019, un moment qui donne le temps de réfléchir à l'après 2020.
Et qu'entendons-nous? un désir de retour à 2019, une attitude suicidaire face à la crise bien plus grave qui se profile: l'extermination des espèces vivantes dont la notre fait partie, car vouloir le retour du monde d'avant, c'est condamner nos petits enfants à ne pouvoir vivre sur cette planète.
Malgré la dégradation accélérée de l'environnement qui tue 700.000 personnes chaque année en Europe, malgré les incendies gigantesques d'Australie, d' Amazonie, aux Etats-Unis, malgré les disettes africaines et face à ce réel implacable, nous restons de marbre!
Quel sera donc le monde d'après le covid19? Imprévisible sans doute mais si le modèle reste 2019, il sera pire encore (avec une limitation sans précédent des libertés, traçages, privations de droits...) La conséquence sera un nombre de morts infiniment plus grand que par le coronavirus. S'il faut reprendre l'économie de "pleine croissance": avions, voitures, paquebots de croisières, tout ce qui conduit à une consommation inutile et énergivore (comme la 5G), un tourisme de masse aussi stupide que destructeur pour l'environnement, alors nous n'aurons rien compris et tout sera à craindre pour l'avenir.
Sur le chemin vert après retrait des eaux du lac de Guerlédan en 2015 |
Dommage! Nous avions l'occasion et le temps nécessaire pour penser la vie autrement.
Aujourd'hui, dans mon village d'origine,l'actualité montre un Blavet canalisé entre Gouarec et Bon-Repos, contaminé par une grave fuite de gas-oil, une triste illustration des atteintes à l'environnement et à la ressource en eau sans laquelle aucune vie n'est possible. Quand l'eau se retire, la terre se rétracte et la vie se retire aussi sans bruit...
L'urgence est donc de penser le monde autrement, de retirer à l'argent roi son pouvoir absolu et prioriser l'éducation, la pensée, la sagesse et la santé, une autre vision du monde possible, la seule possible.
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