Les ruines de Saint Hervé en Gwendol, Plélauff (suites)
Pour se faire une petite idée de cette ancienne chapelle oubliée dans sa carrière de granodiorite, au-dessus du lit majeur de la rivière Doré, jetons un regard sur les éléments du bâti qui restent encore debout.
chemin d'accès Sud-Nord |
Les restes de la chapelle, côté Sud |
Il faut escalader un talus boisé pour apercevoir les restes de l'édifice dont rien ne laisse supposer la présence à moins de 30m.
Sa visibilité actuelle est le résultat d'un débroussaillage récent qui permet de redécouvrir les murs. Avant ce débroussaillage, il fallait connaître la présence de la chapelle pour l'apercevoir à quelques mètres!
Sur cette vue prise du N-W, on observe le mur de la nef, partie haute, écroulé, l'entrée de la sacristie à gauche dont on voit un morceau de mur mais qui a totalement disparue, un énorme contrefort armant l'angle N-W (nord-ouest) sur la jonction nef-pignon, côté de la pente, et l'entrée par le pignon Ouest.Intérieur côté choeur, grand fenestrage nu* *: Les grandes ouvertures ont perdu leur remplage (éléments de pierre qui maintiennent le vitral en position verticale) |
Chevet, côté Est |
L'image du chevet permet de voir la corniche, le larmier sur le contrefort (relief mouluré horizontal sur la partie haute du contrefort), la plinthe basse moulurée et qui suit le niveau du sol. Le tout est en grand appareillage de très belle facture et réalisé dans la granodiorite à grain grossier qui est la roche en place à cet endroit. Mais lorsque le travail de sculpture est plus élaboré, les maçons qui ont réalisé cet édifice ont utilisé un granite clair à grain plus fin, comme sur l'entourage de la porte Sud.
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