Les collines aux oiseaux
(en écho au poème du 22/12/2015: "Confidences à Sein")
L'étrange phénomène qu'est la vie, le sais-tu
S'exprime dans les deux mondes, l'un visible, l'autre non
Les sentiments dévoilent des espaces inconnus
Et l'esprit s'émancipe du poids de la raison
Rosquelfen vers Gouarec en hiver 2017 |
Les mains comme le regard conservent la mémoire
D'un grain de peau si doux et de poignets si fins
Nous avançons sans cesse dans l'unique couloir
Celui du temps présent où se joue le destin
Pas de secret chemin, aucun obscur passage
Pour relire dans la pierre l'histoire de ce lieu
Endroit sous les vieux chênes où s'exprime le langage
Diffusé par les runes sous un ciel parfois bleu
Nous sommes bien les atomes de la grande expansion
Quatorze milliards d'années font notre âge honorable
Le vide est bien peuplé, l'absence une raison
Pour d'ultimes confidences en ce lieu vénérable!
Sterne Pierregarin en vol.dessin PJ. |
Quoi qu'il arrive enfin dans le monde perdu
Nous serons toujours seuls face à notre destin
Tout comme à la naissance, nous repartirons nus
Par les limbes secrètes qui bordent le Grand Chemin
Comme le flux et reflux façonnent le rivage
Effacé par les vents sous l'écume prodigue
Nous sommes aussi, vois-tu, ces oiseaux de passage
Ne sachant pas vraiment les raisons qui nous guident
De la sterne de Loire au corbeau solitaire
Des lumières du jour aux ténébreuses nuits
C'est le Yin et le Yang des collines aux bruyères
Et le tout symbolique d'une ultime harmonie.
NB: poèmes "Le message d'ISA": 17/08/2011 et "La rune JERA" 28/09/2011
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