Du premier au 5 novembre à Rosquelfen en Bon-Repos sur Blavet, Côtes d'Armor
La nouvelle tempête plus forte que les habituels coups de vent de cette saison, ou la rentrée dans le "miz du" : mois noir qui débute à Samain, nous amène à réfléchir à notre dépendance absolue à l'électricité. En effet, la perte du courant comme on dit, va générer une multitude d'ennuis (perte du frigidaire, congélateur, instruments médicaux d'assistance, internet etc...) Du jeudi 2 au samedi 4 novembre, la petite route dite "Hent roc'h Marquiz" ne passe plus: la ligne téléphonique est au sol avec poteau cassé, et la ligne électrique est entrainée également au sol par la chute d'une grosse branche de chêne.
route du Rocher du Marquis |
Dans ces circonstances, seule l'action des riverains permettra de dégager la route, ce qui a été d'abord réalisé vers Gouarec dont l'accès à partir de Rosquelfen n'est toujours pas sécurisé à ce jour (grosses branches en suspension au dessus de la route). Cette vue montre un poteau téléphonique abattu en travers de la route et une grosse branche de chêne obstruant totalement le passage.
Chêne décapité par la tempête |
Les chênes et châtaigniers qui avaient encore leurs feuilles sont les arbres les plus touchés. Déjà fragilisés par l'évolution du climat et une sérieuse attaque de chenilles sur leur feuillage de printemps, ils ont à présent de multiples blessures par torsion des branches sous la puissance des bourrasques de vent. Ces blessures offrent des portes d'entrée à tous les parasites du bois. Il n'est pas non plus très facile d'intervenir sur ces branches très lourdes en suspension dans le vide (un autre danger de chute au prochain coup de vent!).
Dans ce contexte très boisé des "hauts de Rosquelfen", le souffle de la tempête dans les arbres est un temps impressionnant qui nous impose une réelle humilité face à la puissance des éléments naturels mais qui nous permet aussi de constater que les anciens savaient où et comment construire leurs maisons de pierres imperturbables et rassurantes dans les rochers qui surplombent Gouarec.
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