Rouge crépuscule
Le jour enfin s'allonge, le soleil prend son temps
Enflammant l'horizon vers un Ponant tranquille
La campagne s'endort en ignorant les villes
Et le silence confirme une pause des vents
Les vieux chênes moussus, le décor forestier
Aux arbres dénudés, en immobile attente
Raniment encore le soir une belle impatiente
Un souvenir mouvant sur des sentes oubliées
Je vis des sensations dans l'ombre qui descend
Où la mémoire active interroge le mystère
La force des sentiments au syndrome délétère
Pour une âme captive, égarée dans son temps!
En ayant évité la force des habitudes
Ces chemins balisés de rituelles coutumes
Saurons-nous échapper au trop plein d'amertume
Qui efface dans le coeur nos rares certitudes?
Ce monde n'est pas le nôtre, nous vivons hors du temps
Poursuivons sans regrets nos rêves éveillés
Dans la pourpre du soir d'un ciel enluminé
Aspirons désormais à l'éternel printemps!
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