(Titre d'un tableau de Réon, autrefois au moulin du Corbeau en forêt de Quénécan et aujourd'hui à Prague (rép. Tchèque).
Rousse lune ascendante en ciel au noir si dense
Eclairant la surface des étangs endormis
Accompagne l'effraie taquinant le silence
Dans l'écrin forestier aux arômes de pluie
Ici vallons et crêtes font l'ombre singulière
A la recherche d'une mélodie pour taquiner le silence éternel. Huile sur toile de Réon |
Sélène allume d'or les vibrations de l'air
En reflets sur les eaux où se baigne Vénus
Se dévoilent en surface par de discrets accords
D'étranges violoncelles et cornes aquatiques
Dans une symphonie où les sons et les corps
Accompagnent le bain de déesses antiques
Dans les ruines endormies du vieux château des Salles
Cette effraie me regarde dans l'éternel silence
Au coeur du temps usé par un destin fatal
Brisant la mélodie aux échos de jouvence
Dans cet endroit perdu, près d'un ancien moulin
Où Brigit à Imbolc façonne des présages
Souvenir étonnant des trames du destin:
Dans mon rêve soudain, la grotte d'un autre âge...
3 mars 2019
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