L'âge de Fer
C'est le quatrième âge d'évocation druidique
Sujet d'un autre temps à jamais révolu?
L'humain fragilisé forge un voeu devenu
Les pensées singulières aux éphémères suppliques
Gravissant la colline, de jour m'en suis allé
Et un croissement bref parfois s'est fait entendre
Langage d'un grand corbeau s'appliquant à comprendre
L'espace sacré des Landes au bord de la vallée
Les couleurs de l'automne se dispersent aux vents
En arlequins mobiles de nos ombres discrètes
Dans les eaux du Blavet par moments se reflètent
Des souvenirs d'enfance et des anciens tourments
"Ecoute le temps dur se dépouiller de nous"
Proclame le poète selon "Ma vie sans moi"
Serions nous étrangers dans ce vent de noroît
 notre propre histoire écrite malgré nous?
Quand Samonios approche en livrée automnale
La lumière s'efface, éteignant l'horizon
Les averses et le vent font l'ultime oraison
Dans ce vieux cimetière au schiste en pierres tombales
Impermanence des jours, danse sans fin du temps
J'écoute le son des mots lancés dans la tempête
Ce que me dit la terre qui n'est plus à la fête
Est de ne rien céder aux offres des marchands!
NB: alexandrin extrait de"Ma vie sans moi"; oeuvre d'Armand Robin. Poésie 1940
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