L'Agrippa, un grimoire aux pouvoirs étranges
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| Agrippa à sept fermetures |
Agrippa : livre franchement dangereux et venu d’Europe, un des
grimoires de magie noire surnommés « agrippas » en référence à Henri
Corneille Agrippa, le fameux occultiste français du XVIe siècle.
(R.D.Nolane)
« L’agrippa est connu sous d’autres noms : Egremont,
Egromus, Ar Vif ou encore An Negromans. Il est lié de près à la
magie noire en Bretagne dont il est assurément le plus extraordinaire et le
plus impressionnant des grimoires. D’une hauteur proche de la taille d’un
homme, l’agrippa a été signé par le Diable en personne et ses pages rouges
contiennent le nom de tous les démons et la façon de les évoquer. La légende
dit que c’est un livre vivant et qui doit être enchaîné et
suspendu à une poutre tordue pour être momentanément mis hors d’état de nuire.
Car se débarrasser d’un agrippa n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’il
s’agit d’un exemplaire qui a échappé au contrôle des religieux, les seuls êtres
humains capables de se mesurer efficacement à lui ». Ce commentaire de
Richard D. Nolane n’est pas sans rappeler le texte déjà cité sur ce blog, de
Gaultier de Mottay, le 6 janvier 2015 (dans la rubrique « Légendes »)
qui évoque un Agrippa enchaîné et avec sept serrures, dans une grotte au-
dessus de Gouarec, vers Toul Goanv. Cette cavité existait bien avant l’achat du
terrain par la famille Guéné(ancienne tranchée d’exploitation du fer pour les
Forges des Salles), proche de l’ancien chemin débouchant sur le halage du
Blavet canalisé.Mais la taille évoquée ici correspondrait à celle de l'original, rien à voir avec les exemplaires en circulation dans la province et souvent nommés "le petit livre rouge" (papier rouge et écriture noire, l'inverse de la couverture de l'ouvrage publié en 2003 par Coop-Breizh).
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| Couverture du livre des éd.Coop Breizh |
« Mais peut-on vraiment manipuler un agrippa dont les pages sont imprégnées du souffle de Satan? » interroge encore le même auteur.
Ceux qui désirent en savoir plus sur les agrippas peuvent
lire avec profit l’ouvrage de Pierre de la Haye, Agrippa, le grimoire
des anciens bretons, publié en 2003 par les éditions Coop Breizh.
L'idée encore répandue qu'en détenir un chez soi serait une garantie de malheur assuré, ne semble enlever en rien la fascination pour ce grimoire qui était encore présent dans la campagne et dans les années 1950-1960. Alors qu'est-il devenu?


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