Réponse
Sur les chemins de la sagesse
Se multiplient tant de questions
L'été s'en va belle princesse
C'est le vent seul qui me répond
Les souvenirs d'hier peuplent encore le silence
Et un rivage bleu à nouveau se dessine
Où le parfum des roses embaume ici les ruines
Dans un sublime espace de rires et d'impatiences
Le cœur efface alors les mots définitifs
Les postures de juge, les colères révolues
A l'ombre des fontaines les fées sont revenues
Qu'un soleil de septembre inonde d'éclats vifs
Le présent est sans voix, paroles effacées
Les chemins semble t-il ne savent se croiser
Je suis sur la colline, j'accompagne le vent
Et seule ma mémoire sait arrêter le temps
Je regarde la brume monter de la vallée
Caresser les maisons et la lande endormie
Couvrir de mille perles cette rose épanouie
Dont les pétales humides reçoivent un baiser.
Illustrations: le tertre tumulaire du Quillio en quartzites de l'Arénigien (Ordovicien inf) et ruines sur les landes du Liscuis: Rosquelfen en Laniscat (22).
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