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| coucher de soleil sur le Liscuis le 9/09/14 |
Le disque opalescent d'une belle lune rousse
Emerge des ajoncs sur la lande endormie
Et Séléné parait en Déesse épanouie
Dans la pâle clarté d'une lumière si douce
Sa caresse lumineuse en trajectoire montante
Colore d'un ambre clair les tombeaux éventrés
Du sommet de la lande jusqu'au fond des vallées
Elle impose à la terre sa présence vivante
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| deuxième plus grosse pleine lune de l'année 2014 |
Un sommeil éternel qui arrête le temps
En beauté silencieuse elle colore l'instant
Dans le ciel d'Hesperos où se perd l'horizon
Cette pâle clarté inondant la colline
Eclaire le chemin sous le ciel étoilé
Je revois les instants à jamais envolés
Où la voûte céleste dans tes yeux s'illumine
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| Fin de jour sur le Liscuis et la forêt de Quénécan |
Avant que Phosphoros n'éteigne ta lumière
Belle et douce Sélène accorde moi encore
Le temps contemplatif patiné d'ambre et or
Aux abords entrevus des portes du Mystère.
Endroit enchanteur aussi bien la nuit que le jour, et la lune méritait bien cette rêverie poétique. Julie
RépondreSupprimerMerci Julie pour ce commentaire. Oui, certaines ballades nocturnes sur la lande du Liscuis sont une plongée dans un monde merveilleux surtout lorsqu'il est éclairé par une magnifique lune rousse comme celle du 9 septembre.
RépondreSupprimerPendant que la perversion des Pouvoirs politiques s'agite sur le Sud Est de l'Europe et nous fait désespérer de l'humanité, il y a cette beauté subtile d'une nature si belle dans sa nue vérité et dans le silence d'une paix qui transcende les millénaires. Lorsque l'agitation des hommes aura disparu, la beauté féminine de la nature sera toujours là pour affirmer la permanence de sa grandeur... JYJ
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