Le ruban de Moebius
Le sentier emprunté parfois
Est bien différent au retour
Pourtant les jours ne changent pas
Les nombreux chemins qui m'entourent
Alors j'avance, je crois, sans fin
Sous un ciel aux nuages bas
Dans l'aube pâle de ces matins
Liscuis, Daoulas guident mes pas.
Je suis parti, c'était hier
Puis revenu depuis longtemps
Au pays habillé de vert
Où j'apprivoise le temps présent
Dans le jardin où tu t'attardes
Fragile rose de velours
Belle éphémère, je te regarde
Dans l'automnale splendeur du jour
Tu es la fleur pourpre et vermeil
Qui donne à l'instant sa couleur
Avant l'hiver au long sommeil
Je te sens battre comme un coeur
Ruban sans fin du temps qui file
Sur ta surface au seul côté
Dans le futur qui se profile
Des roses encore et parfumées!...
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