Quand les arbres gémissent sous les assauts du vent
Et les roches dressées accrochent les nuages,
Crêtes du Liscuis vers le Daoulas |
De pluies horizontales effaçant le bocage
Dans les nuits du mois noir, triste et sombre présent
Je rêve encore du temps des saveurs enchantées,
De ces fleurs éphémères aux couleurs de printemps
Instants de la jeunesse à jamais envolés
C'est Eole l'inconstant qui dénude les chênes
Et jette les nuages vers le Septentrion
Sous les hêtres j'arpente l'antique voie romaine
Où j'entends sous l'averse, les rires d'un démon
C'est novembre qui passe, les humains à la peine
N'entendent plus les voix de la sérénité
D'un futur inquiétant au présent qui malmène,
Le "Veau d'or" sans doute, les a désenchantés!
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