Mélancolie d'un ciel graphite
Bois sec en feu, flammes crépitent
Chaleur diffuse, lumière mouvante
Coeurs silencieux, les corps patientent
Malgré la pluie, le vent si froid
Braises au foyer, bûches flamboient
Le temps figé reste à l'hiver
Avril s'avance aux courants d'air
Les couleurs chaudes préfèrent l'automne
L'odeur sucrée de ses fruits mûrs
Dans la vallée une cloche sonne
Et sur la lande, le vent murmure
L'astre solaire prend tout son temps
Pour effacer le ciel d'hiver
La maison dort en attendant
Son habit rouge et jaune ou vert
La pluie, le froid, la porte close
Les murs épais de la maison
Gardent les rêves et les chansons
Quand vivrons nous le temps des roses?
je suis tombée par hasard sur ce blog et certains poèmes ont un écho inattendu, une vraie émotion incroyable,merci
RépondreSupprimerune Lorientaise
merci beaucoup. Très heureux que les poèmes vous parlent aussi fort. N'hésitez pas à donner votre avis.
SupprimerCordialement
J'aime ce poème
RépondreSupprimerAJ