23 avril
Le jour est gris, l'ardoise pleure
Le vent absent force au silence
Landes et bois en renaissance
Printemps s'habille de belles fleurs
Mais aujourd'hui règne un silence
Inhabituel et surprenant
Jusqu'aux corbeaux de Quénécan
Qui de leurs cris font abstinence
Alors s'avance l'ombre féline
De ce chat noir si mystérieux
L'incandescence de ses yeux
Devant ma porte touche à l'intime
De quel message es-tu porteur
Toi qui me fixe étrangement?
Cette fin de jour au ciel mouvant
Vient réveiller une douleur
Devin chat noir, je désespère
Puis je retrouve en un instant
Le souvenir, déjà quatre ans!
Du dernier souffle de mon père.
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