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lundi 31 août 2020

Poème

 ma muse

Dans la vallée, sous les grands chênes
J'entends encore le vent de mer
Les grands menhirs sont les amers
Qui me rassurent. L'instant m'entraine 
Vers ces nuages en devenir
Le présent ne me fait plus rire!

J'imagine ma muse endormie
Elfes et fées ont disparu
Des oiseaux noirs sont revenus
Et les humains abasourdis
Découvrent les lois du vivant
D'un invisible aussi puissant!

Puis le soleil à l'horizon
Vient rafraîchir des tons pastel
Dans l'ombre douce d'une chapelle
J'entends les notes d'une chanson
Cette voix claire et d'autrefois
Qui soudain ravive un émoi

Muse coiffée d'un beau chapeau
Pour qui dix années font une heure
Est-ce ton âme, est-ce ton coeur
Qui offre ce regard nouveau
La vie encore riche et féconde
Dans un éternel chant du monde?

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